-
Le Déluge 01
Datte: 05/12/2025, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: marco_solo, Source: Literotica
... différents containers. Autant dire... c'est fichu. β Tu peux pas chasser? β Pas assez de cartouches, et puis, à moins de bouffer cru ou de nous geler, le bois nous manquerait pour cet hiver. Il faut partir. Sans compter ce que Jarry a dit à propos de Loran. Son domaine est proche de notre terrain. On ne devrait pas tarder à le voir se pointer. β Quand? β Dès qu'il aura fait l'état de ses forces et sera convaincu qu'il peut tout rafler sans se fatiguer. β Ça veut dire quoi? β Qu'on rassemble tout ce qu'on peut qui nous sera utile et qu'on fait comme Jarry, on descend vers le Sud. β On abandonne tout? Et eux? β Aussi! Ils ne peuvent pas nous suivre, nous à cheval, eux en marchant. Ils se débrouilleront... ou Loran les récupérera. β Je ne veux pas! Ce sont mes Pixie et Dixie, mes chiens! Je veux pas les laisser, pas une deuxième fois! β On peut pas faire autrement... β Mais réfléchis, si on les prend avec nous, ils peuvent nous servir. On peut... les louer, ou au pire, les vendre. Ils peuvent nous rapporter du fric si on en a besoin. On n'a rien comme argent! β Tu serais prête à les vendre? β Dans un cas désespéré, oui. En sachant à qui, comment, pourquoi. Mais pas les abandonner comme ça! Ray s'était laissé convaincre. Pour la circonstance, nous avions retrouvé la position debout. Ray nous avait chargés de vivres et d'eau, sur les épaules et autour des reins. Nous étions devenus des bêtes de trait. Il avait lié nos poignets à la ...
... chaîne reliée au collier enserrant notre cou. Il avait ensuite attaché la chaîne à la selle du cheval de Chris. Elle devait adapter le trajet et le pas de son cheval à nos possibilités de marche. Notre charge nous enfonçait facilement dans le terrain à la fange encore très molle, d'autant que nous devions marcher aux côtés du cheval pour éviter les coups de sabots. Nous avions marché toute la journée. Le vent s'était levé, le voile nuageux se déchirait de plus en plus laissant fréquemment apparaître les rayons de soleil. Le sol commençait à sécher, lentement. Malgré la chaleur du soleil, la température retombait à cause du vent qui se refroidissait en passant sur les vastes étendues d'eau. Les rafales de vent fouettaient nos corps nus et nous faisaient frissonner. Ray décida que nous devions presser le pas, ce qui nous réchaufferait. Il cravacha le cheval de Chris. Nous dûmes courir un long moment avant que la cavalière ralentisse sa monture. Ray nous rejoignit, il rigolait à pleins poumons en nous entendant haleter. β Des chiens frétilleraient et en redemanderaient! Ils remueraient même la queue. Quoique Dixie..., se moqua-t-il à mon propos. Nous n'avions pas trébuché et n'étions pas tombés par miracle. Chris engueula son frère lui rappelant que nous portions des réserves d'eau et de nourriture. β Je les féliciterai à la nuit tombée, lors de notre halte, en les baisant plus fort que d'habitude. Ça leur réchauffera la couenne! Et il rigola si fort que je pus ...