Le Déluge 01 - Histoires de Sexe

Le Déluge 01

... un moment, Lisa se tut. Jarry se leva. Je pus apercevoir son érection totémique l'espace d'un instant. Il regagna sa couche. Je me demandai combien de fois cet engagement s'était répété, Lisa s'était-elle déjà adressée de cette manière à d'autres hommes?

Lisa se retourna vers moi et se serra contre ma poitrine. Elle ne put ignorer mon érection. Elle frotta son mont de Vénus contre ma verge et gémit. Je la vis mordre sa main. Les oscillations de ses reins s'amplifièrent rapidement. Je compris qu'elle était déjà au bord de l'orgasme avant même de se frotter à mon sexe. Elle jouit en quelques instants.

******

La pluie cessa enfin. Il était temps. Tout le monde devenait fou après une semaine de pluie diluvienne ininterrompue dont le martèlement continu semblait s'évertuer à percer des milliers de trous dans le crâne.

— Je vais inspecter les environs pour voir les dégâts, annonça Ray tôt le matin.

— Je vais pouvoir leur faire faire une promenade, se réjouit sa sœur en nous désignant.

Ils constatèrent que Jarry n'était plus là. Une toute petite pépite d'or brillait sur la table. Ce départ mit Lisa au bord de la déprime. Je ne savais pas si je devais la plaindre ou me réjouir.

Le ciel restait couvert, mais de temps à autre, les nuages se faisaient moins denses et un coin de ciel d'un bleu sale apparaissait. L'air était encore frais et très chargé en humidité. Ray avait enfourché un cheval et s'était rapidement éloigné tandis que sa sœur nous obligeait à ...

... patauger et à nous enfoncer à quatre pattes dans la boue gorgée d'eau toujours très collante. — On va s'éloigner pour trouver un endroit où faire vos besoins.

Elle nous fit quatre-patter pendant un petit moment, puis elle nous fit contourner la baraque derrière laquelle se trouvait une sorte d'appentis. Elle se moqua de nos corps sur lesquels s'amoncelaient des éclaboussures de fange du fait de notre pataugeage.

— Bon, cet endroit en vaut un autre, annonça-t-elle enfin.

Nous étions arrêtés non loin d'un petit chêne. Plus loin, on apercevait une vaste étendue d'eau sans pouvoir dire si elle avait été créée à la suite des intempéries, de la rupture du barrage ou bien si elle existait auparavant.

— Eh bien, qu'attendez-vous? Qu'il se remette à flotter? Creusez! ordonna notre promeneuse.

Nous obéîmes, comme de vrais toutous. La terre était extrêmement meuble, mais beaucoup moins molle ou liquide que cette dans laquelle nous avions pris notre bain de boue. Puis sans qu'elle ait besoin de ne rien ajouter, nous nous accroupîmes. Étrangement, autant Lisa que moi, nous adoptâmes une position canine pour faire ce que nous avions à faire.

— Bien, c'est bien, Pixie et Dixie, je vois que vous êtes sur la bonne voie.

Chris tenait notre laisse de métal fermement tendue. Elle ne détournait pas le regard. Au contraire, elle prenait un plaisir évident à nous contempler dans notre posture et dans cette circonstance... délicate. D'autant plus qu'elle avait sûrement attendu ce ...