1. Laisse-moi rester


    Datte: 01/12/2025, Catégories: #réflexion, #psychologie, #érotisme, #initiatique, #initiation, #rencontre, #personnages, #couple, #domination, Auteur: majaas, Source: Revebebe

    ... tu ne jouiras pas. Jamais sans mon accord. Compris ?
    
    Il hocha la tête, frissonnant.
    
    — Dis : « Oui, Madame ».
    — Oui, Madame.
    
    Elle s’approcha de lui, l’aida à se mettre à quatre pattes. Elle lubrifia les fesses, puis prépara d’un doigt, et entra. Pas brutalement. Mais fermement. Présente. Souveraine. Il gémit. Un son de choc, de trouble, de gratitude brute.
    
    — Ce n’est pas pour t’humilier, Hugo. Mais pour te posséder. C’est un pacte. Maintenant, tu es mien. Entièrement.
    
    Un râle s’échappa de ses lèvres. Elle se pencha sur lui, tira sur la laisse et entama un lent va-et-vient. Elle gravait, tatouait son territoire.
    
    Puis elle se retira doucement, et se leva.
    
    — Tu es prêt ?
    
    Il acquiesça, sa voix à peine audible :
    
    — Je suis à vous, Madame.
    
    Elle sourit. Pas fière. Pas conquérante. Juste… émue.
    
    — Alors, allonge-toi sur le lit.
    
    *
    
    Elle s’approcha sans hâte. Silencieuse. D’une nudité tranquille, sans mise en scène. Elle ne séduisait pas. Elle s’emparait.
    
    Elle grimpa sur le lit et se plaça au-dessus de lui. En équilibre. Elle ne le regardait pas encore.
    
    — Tu sais que je ne fais pas ça souvent, dit-elle.
    — Faire l’amour ?
    — Faire confiance.
    
    Ce disant, elle s’abaissa lentement, se guida elle-même. Sa main autour du sexe dressé. Une pression douce. Et elle s’empala, centimètre après centimètre, sans un mot.
    
    Hugo ferma les yeux. Pas de violence. Pas de cri. Juste… un frisson immense, comme si chaque millimètre de peau venait de trouver ...
    ... sa place.
    
    Elle resta là, un instant immobile. Scellée. Comme pour valider l’offrande.
    
    — Écoute-moi bien.
    
    Sa voix était calme. Claire.
    
    — Tu ne me demandes jamais où je suis. Ni avec qui.
    
    Elle commença à glisser sur lui, les mains posées sur sa poitrine.
    
    — Trois jours par semaine, tu es à moi, sans concession et disponible.
    
    Il hocha la tête, les lèvres entrouvertes, incapable de parler.
    
    — Les trois suivants, on est égaux.
    
    Ses hanches ondulaient. Une vague douce et profonde. Chaque va-et-vient resserrait le lien, le scellait.
    
    — Le dernier… je suis libre.
    
    Elle le sentait trembler sous elle.
    
    — Parfois seule, d’autres, tu seras là. Pour regarder. Pas pour vérifier.
    
    Elle se pencha, posa le front contre le sien.
    
    — Tu respires quand je respire.
    
    Il pleurait presque. Pas de tristesse. D’excès. De vertige. Elle accéléra. Un peu. Juste assez pour que ses soupirs deviennent halètements. Pour que ses cuisses s’agitent. Puis elle se redressa, se cambra, gémit plus fort et jouit. Les yeux fermés. Le dos arqué.
    
    Elle s’avachit contre lui. Se blottit un instant, puis se dégagea lentement.
    
    — Tu veux jouir aussi ?
    
    Il resta immobile. Muet. Il n’osait pas répondre.
    
    — Regarde-moi.
    
    Hugo leva les yeux. Elle le prit entre ses mains comme on saisit un objet précieux, ou dangereux, et le porta à sa bouche, sans urgence. Sans détour. Ses lèvres l’enveloppèrent avec douceur. Elle le suçait sans chercher à le pousser, sans le dominer. Juste… le ...