1. Une plage en Baltique


    Datte: 29/11/2025, Catégories: #romantisme, #rencontre, vacances, plage, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... optimal (mis à part utiliser l’anglais), un étranger devrait plutôt apprendre le norvégien (version bokmål), car cette langue est à mi-chemin entre le danois et le suédois, tout en étant plus simple grammaticalement et plus facile à prononcer. Personnellement, j’arrive à dialoguer sans trop de problèmes avec un Norvégien ou un Suédois. Au pire, quand je ne connais pas le bon mot, je bascule momentanément en anglais.
    
    Quant au finlandais, finnois ou suomi, c’est une langue qui n’a rien à voir avec celles que je viens de citer, mais rien du tout. Quant à l’islandais, on peut considérer qu’il est le latin du danois, c’est-à-dire une langue nettement plus compliquée et archaïsante, même si les experts n’aiment pas ce terme. De toute façon, l’Islande n’est pas la porte d’à côté. Ah, j’avais oublié dans mon énumération le féroïen qui ressemble beaucoup à l’islandais…
    
    Mais revenons à notre mignonne plagiste qui fait bronzette. Je demande :
    
    — Et vous, vous êtes originaire de l’île ou d’ailleurs ?
    — J’habite à Skagen, la ville la plus au nord du Jutland.
    — La pointe qui vise la frontière entre la Norvège et la Suède ?
    — Exactement ! Et vous ?
    
    Je grimace fugacement, car j’ai souvent la bougeotte quant à mon domicile :
    
    — C’est compliqué, mais disons que j’habite actuellement en Belgique, près de Liège, bien que j’ai un petit appartement dans la banlieue proche de Londres et un autre aussi pas loin de Lyon, mais qui appartient à ma famille.
    — Et ici, sur l’île ?
    — ...
    ... Mes grands-parents ont une petite maison pas loin de cette plage. J’y viens depuis que je suis bébé, mais pas forcément tous les ans.
    
    Toujours allongée sur le ventre, elle lève le bras, désignant du doigt une masse d’arbres. Ce faisant, elle révèle un peu mieux sa poitrine dénudée. Je me demande si elle ne l’a pas fait un peu exprès. Son doigt tendu, elle explique :
    
    — Moi, avec une cousine, j’ai loué un bungalow dans le camping situé là-bas. Et avant que vous ne posiez la question : je suis divorcée.
    — Disons que je suis presque dans le même cas que vous, mis à part que nous n’étions pas encore mariés.
    
    Abaissant légèrement ses lunettes de soleil, ce qui me permet de constater qu’elle a les yeux verts, et non bleus comme je le supposais, elle se met à sourire :
    
    — Au ton de votre voix, on dirait que vous l’avez échappé belle, Axel…
    — Avec le recul, oui. Mais quand on aime, on louperait un éléphant dans un couloir.
    — Je ne connaissais pas cette expression. C’est français ?
    — Hmmm… je suppose… quoiqu’à Londres, vous m’y faites penser, on ne m’a jamais fait la remarque quand je l’utilisais.
    
    Mon attention est actuellement concentrée sur la plastique de ma voisine, qui semble avoir une petite trentaine d’années, vêtue d’un bikini qu’on peut qualifier de minimaliste et qui ne cache pas grand-chose de son anatomie faite de belles courbes. Par devant, à moitié masquées, deux belles masses que je ne détesterais pas prendre à pleine main et à pleine bouche.
    
    Mais je ...
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