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Une plage en Baltique
Datte: 29/11/2025, Catégories: #romantisme, #rencontre, vacances, plage, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... c’est largement acceptable. De plus, les demoiselles scandinaves sont loin d’être des laiderons et sont en général plus libérées. Néanmoins, mes deux premiers jours à la plage n’ont pas été une franche réussite. Pour être précis, ma journée et demie, car je suis arrivé un peu avant midi, le premier jour. Je constate que les trop jeunes filles ne m’intéressent plus trop, je préfère les femmes de mon âge (j’approche la trentaine). Quant aux femmes qui m’intéressent, elles sont visiblement déjà prises, avec mari et enfants. Aujourd’hui (troisième jour de mon séjour, si vous n’avez pas perdu le fil), le matin ayant été réservé pour ma famille, en ce début d’après-midi, je pars à la plage, accompagné d’un livre. Une fois de plus, les mêmes personnes sur cette plage. Je soupire, il faudra peut-être que je change de crémerie, comme on le dit si bien en français. À peine installé, mon attention est alors attirée par une femme (blonde bien sûr) qui semble être seule, et sensiblement du même âge que moi, revêtue d’un bikini dont la surface en tissu est assez minimaliste. Allongée sur le ventre, lunettes de soleil sur le nez, la dame bronze tout en lisant un petit fascicule, son haut détaché pour ne pas laisser de marque dans son dos. Je ne sais pas pourquoi, mais mes yeux sont magnétiquement attirés vers cette personne, même si le contenu de mon livre est pourtant assez passionnant. Soudain, nos regards se croisent longuement. La blonde inconnue soutint le mien. ...
... Puis, avec un naturel désarmant, elle lève légèrement son torse, dévoilant alors deux seins lourds. Pensant à mes parents et au fait qu’il faut savoir prendre des décisions rapidement, je ferme mon livre, je ramasse ma serviette, puis je me dirige posément vers la jeune femme. Désignant la place vide à côté d’elle, je demande poliment en danois : — Bonjour. Puis-je me permettre ? M’entendant, l’inconnue marque un petit temps d’arrêt, puis elle m’adresse un beau sourire : — Bien sûr… Vous n’êtes pas danois, à ce que j’entends… — Ma mère est danoise, mon père est français, et j’ai longtemps vécu en Angleterre. Axel pour vous servir. — Moi, c’est Lærke (approximativement : lêkë). Ah d’accord, ça explique votre accent un peu curieux, mais charmant. — Vous aussi, vous êtes charmante. Tandis que je m’installe, la jeune femme se met à pouffer : — Ah ça, c’est votre côté français qui remonte à la surface. — Je peux le modérer, s’il vous gêne, Lærke. — Non, non, je préfère, ça me changera de certains abrutis de ma connaissance. En tout cas, votre maman vous a bien appris sa langue. Même si vous la parlez d’une façon plus douce que de coutume pour un homme, presque comme un Norvégien. Les mauvaises langues disent que le danois n’est pas une langue, mais une maladie de gorge. Avec ses arrêts glottaux, je reconnais qu’il y a plus doux comme prononciation. Ajoutons que l’orthographe et la prononciation ne sont pas toujours synchrones, comme avec l’anglais. Pour être ...