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Une plage en Baltique
Datte: 29/11/2025, Catégories: #romantisme, #rencontre, vacances, plage, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... Axel ! — Houlà, je commence à avoir peur. Elle devient plus sérieuse : — Comme tu le sais déjà, j’ai Olsen dans ma vie, à mi-temps. Lui souhaite un plein-temps avec moi. — Tu en as déjà parlé, Lærke… Et à prime vue, ça ne t’enthousiasme pas plus que ça. — Olsen est gentil, il ferait un bon compagnon, voire un bon père, mais… c’est plutôt un collègue, un bon ami pour moi. Spontanément, je réponds : — Eh bien, dis-lui « non ». — Pour l’instant, c’est le meilleur choix qui se propose à moi. — Et moi, je compte pour du beurre ? — Toi, c’est différent. Tu es mon Disneyworld à moi. C’est bien la première fois qu’on me compare à un parc d’attractions ! Je suppose que c’est flatteur. Je réponds : — Avec toi, c’est le grand huit ! Des sensations en permanence ! L’objet de mon désir se contente de sourire. Je continue de la regarder, comme pour bien conserver en moi son image de femme trop désirable. Toujours assise près de moi, offrant à ma vue sa magnifique poitrine bien peu cachée, Lærke poursuit sur le même ton : — Nous avons pris notre temps, et c’est pas plus mal ainsi… D’habitude, c’est liquidé le jour même. — Comment ça, d’habitude ? Elle affiche un certain sourire : — Que tu n’es pas le premier homme à m’avoir abordée quand je suis en vacances, tu t’en doutes bien, mais… — Mais ? — Ne prends pas mal ce que je vais te dire, Axel. Avec certains hommes, j’ai conclu le soir même, et au petit matin, ils n’existaient plus. Mais avec toi, ...
... c’est différent, j’aime la façon que nous avons de nous tourner l’un autour de l’autre. J’avais compris. Est-ce un bien, est-ce un mal ? — Au moins, tu n’es pas aveugle… — Honnêtement, j’aime bien, j’aime beaucoup… ça me change… Tu aurais préféré coucher avec moi dès le premier soir ? — Tu es directe, Lærke. Si j’avais pu coucher avec toi le premier soir, ce n’est pas pour autant que je n’aurais pas voulu continuer à te fréquenter. — Hmmm, je te crois, tu es bien ce genre d’homme… mais une fois, les vacances finies, il se passe quoi ? La question piège à laquelle je ne sais pas bien répondre moi-même : — Comme tu le sais déjà, ma mère est danoise, elle était venue en France pour aller sur la Côte d’Azur. C’est en chemin qu’elle a rencontré mon père. Trente ans plus tard, elle est toujours mariée avec lui. — C’est très romantique. Tu espères la même chose ? — Dans l’absolu, ce serait bien. Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, comme on dit en français. Entendant ce proverbe, Lærke sourit : — En danois, on remplace les bœufs par des chevaux. — Chaque langue possède ses expressions. Elle prend une poignée de sable puis laisse échapper celui-ci vers le sol, tel un sablier : — Quand nous nous sommes rencontrés, je t’ai dit que j’étais divorcée, ce qui est vrai. — Dois-je comprendre que tu n’es pas vraiment libre pour autant ? Tu l’as dit toi-même, avec Olsen, c’est plutôt de la grande amitié. Ma voisine reprend une autre poignée de ...