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Une plage en Baltique
Datte: 29/11/2025, Catégories: #romantisme, #rencontre, vacances, plage, Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... Ma façon d’être n’est pas vraiment celle d’un ado, Lærke… — Je sais, mais je sais aussi que tu m’as comprise. Je lui prends la main et je l’entraîne vers la plage. Nous cheminons en silence, la température reste clémente malgré l’heure avancée. J’entends fort bien le bruit des vagues, je distingue le scintillement de l’écume sous la lumière de la lune. Je lâche la main de ma partenaire pour venir me placer derrière elle, puis me plaquant sur son dos, je l’enlace délicatement. Elle se laisse aller contre moi, regardant la mer qui s’agite légèrement, brillante et fluctuante. Tout ceci est très cliché, mais je me sens ainsi avec Lærke dans mes bras, à ne rien faire, le regard perdu vers le lointain nocturne. Je remonte un peu mes bras, ils viennent heurter le bas de sa poitrine, dont je peux apprécier la double douce masse. — Pour répondre à ta question de tout à l’heure, oui, j’ai expérimenté. — Je n’exigeai pas de réponse de ta part, Lærke. — Je sais, mais j’avais envie de te le dire. Je… Elle semble buter sur les mots. La serrant un peu plus contre moi, j’attends. Quelques secondes plus tard, elle se décide : — Toi, c’est comme si tu avais un peu des deux bords… masculin et féminin. Elle ajoute précipitamment : — Je te rassure, tu es bien un homme, mais avec ce… ce côté tendre féminin… — Si tu le dis… Je la fais pivoter dans mes bras afin de nous soyons face à face, puis je l’embrasse délicatement, comme si j’étais un collégien. Ce premier ...
... baiser est suivi d’autres plus exigeants, plus voraces, Lærke se laissant aller, elle aussi. Je me sens redevenir illico un ado, tout en conservant mon âge actuel, à la fois expérimenté et avide d’apprendre. Oui, c’est bien la première fois que j’éprouve ce genre de sentiment pour une femme, alors que ce n’est certainement pas la première que j’embrasse une fille ou avec qui je vais plus loin. Mais avec Lærke, c’est différent… Arrive le moment où il convient de passer à autre chose. Nos bouches se dessoudent. Durant un long moment, nous nous contentons de nous regarder les yeux dans les yeux, sans rien dire. Puis, collés l’un à l’autre, enlacés, nous revenons lentement vers son bungalow. Devant sa porte, nous nous embrassons à nouveau, nos mains étant devenues plus baladeuses. J’adore sentir sous mes doigts et mes paumes toutes ses douces courbes. Puis je l’embrasse à nouveau. Quand nos lèvres se séparent, elle me regarde intensément, ses yeux brillent : — Merci de savoir jouer le jeu, Axel… À demain ! — À demain, Lærke. Après un dernier geste de la main, elle disparaît dans son bungalow. Je retourne chez mes grands-parents à vélo. Au-dessus de ma tête scintillent plein d’étoiles. J’ai vraiment l’impression d’avoir la moitié de mon âge, voire moins. Je n’aurais jamais cru que ça puisse m’arriver ainsi. Hier son monokini était assez miniature, mais c’était compensé par la bande de tissu qui ceinturait sa taille. Aujourd’hui, son monokini est vraiment ...