1. Journal d'un monstre 2


    Datte: 25/11/2025, Catégories: #journal, #adultère, #différencedâge, #enseignant, fh, fplusag, extracon, profélève, amour, dispute, caresses, Oral Auteur: Rainbow37, Source: Revebebe

    ... que tu fais ? » a-t-il demandé, sa voix hésitant entre surprise et inquiétude.
    
    J’ai balbutié des explications à voix basse : le bruit, ses pleurs, ma volonté de la réconforter. Puis, plus doucement, je lui ai assuré : « Je ne lui ferai jamais de mal. Ce que je t’ai dit avant… C’était pour te faire peur. C’était idiot, c’était irréfléchi. Je ne le pensais pas, et je te promets que je ne le referais plus jamais. »
    
    Il m’a observée longuement, essayant sans doute de comprendre le pourquoi de cette métamorphose, le sens de ce geste. Finalement, il a hoché la tête, ses traits se détendant légèrement comme si la confiance avait repris ses droits. J’ai reposé sa fille délicatement dans son lit, ajustant ses couvertures, caressant ses cheveux blonds une dernière fois et je suis sortie de la chambre sans un mot de plus.
    
    J’ai récupéré mes vêtements et je me suis habillée en silence. Mon esprit était en ébullition, et je savais que je devais y aller. Quand je suis arrivée à la porte, prête à partir, je me suis retournée pour lui dire au revoir, mais il a attrapé ma main.
    
    « Isabelle… » a-t-il murmuré, son ton plus doux que jamais. « Tu sais… Si c’est ma fille, elle est aussi ta petite-fille. Si, un jour, tu veux passer du temps avec elle, la connaitre, je ne t’en empêcherai pas. »
    
    J’ai senti mes yeux picoter, mais j’ai retenu mes larmes. Je me suis contentée d’un sourire léger et d’un hochement de tête avant de tourner les talons.
    
    Sur le chemin du retour, je ne savais ...
    ... plus que penser. D’un côté, je me détestais pour ce que j’avais fait. Ce n’est pas ainsi que j’ai été élevée. Ce n’était pas la façon dont la société attendait d’une épouse qu’elle se comporte. Que diraient mes parents et mes amis s’ils savaient ? Et Patrice ?
    
    Mais d’un autre côté, je me sentais terriblement vivante. J’avais savouré chaque instant, de la manière dont il me désirait, de la façon dont mon corps répondait à son appel. Ces heures de transgression, de folie pure, étaient comme une bouffée d’oxygène dans ma vie morne et étriquée. J’avais l’impression d’avoir brisé mes chaînes, d’avoir enfin osé vivre pleinement, sans me soucier des convenances. Mais plus encore, en seulement quelques minutes, ce lien qui s’est créé avec cette enfant m’est devenu vital.
    
    Patrice est rentré en fin de matinée, un peu fatigué, mais visiblement content de son escapade. Il a laissé entendre qu’ils avaient « fait la fête » après le match. J’ai hoché la tête, souriante mais absente. Étrangement, je n’éprouvais aucune colère, aucune jalousie, juste détachée de toute émotion. Il aurait pu me dire, avec le même sourire insouciant, qu’il m’avait trompée, qu’il avait couché avec des dizaines de femmes, je n’aurais pas réagi différemment, spectatrice d’une scène qui ne me concernait plus.
    
    Je me sentais… en paix. Je n’étais rongée par aucune culpabilité, aucune honte, aucun remords, même pas un pincement pour ce que j’avais fait cette nuit. Comme si quelque chose de plus important que nos ...