-
SURBOOK À L'HÔTEL 2/2
Datte: 22/11/2025, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Cher Tamis, Source: Hds
Le lendemain matin, c'est-à-dire aujourd'hui, je sers de guide aux filles belges qui ont dormi sous mon toit et leur fais visiter les coins et recoins de ma ville que j'aime et que je connais bien. Le matin, rive droite avec les organisations internationales, à midi, déjeuner sur les quais et l'après-midi, rive gauche, avec la vieille ville, le quartier universitaire, celui des banques et des galeries marchandes. Mes touristes sont ravies. Moi aussi du reste. À tout moment et à tour de rôle, par leur gestuelle, elles sont prêtes à s'offrir à moi et le font savoir par un petit mot gentil par-ci, des petits gestes discrets par-là, des regards complices, des sourires enjôleurs. Bénédicte d'abord, dès le matin vient minauder pour tenter de prolonger notre idylle de la veille et réclamer du rab. Adèle, la pin-up, me pose constamment des questions en frétillant comme un gardon à mes côtés, quant à Carole, elle cherche à m'éblouir par sa culture et son éloquence. Elles sont bien différentes l'une de l'autre, mais les trois parfaitement « comestibles », si j'ose m'exprimer ainsi. L'idée farfelue de faire une royale tous les quatre, ce soir, dans ma chambre, sur mon lit me taraude l'esprit, mais là, il s'agit premièrement de ne pas faire de faux pas et secondement d'être à la hauteur de l'évènement. Tout est question de doigté et de logistique. De retour à la maison, je propose d'organiser et préparer le repas du soir. En cuisine je suis à l'aise et manger en terrasse tous les ...
... quatre me paraît sympa, et rien de tel pour resserrer les liens. - Mesdemoiselles, rentrez à la maison sans moi, reposez-vous, faites-vous belles et désirables, moi je fais vite un saut au supermarché pour trouver de quoi mitonner notre repas du soir. Ma mère travaille à l'hôtel, elle ne sera pas rentrée avant minuit, nous avons tout l'appart rien que pour nous. L'idéal pour faire la fête. Pour l'apéro, je prépare quelques olives, cornichons et tomates cerises, le tout arrosé de ti-punchs (rhum agricole, citrons verts et sucre de canne). Ça se boit comme du petit lait, mais ça monte aussi vite à la tête. C'est traître, et c'est le résultat escompté. Entrée : friselles (canapé tomate, origan et huile d'olive). Plat principal : bœuf à la plancha pommes de terre rissolées et pour le dessert : vacherins glacés. Le tout avec un bon cru de vin rouge frais. Je m'active en cuisine, prends une rapide douche pendant que ces demoiselles mettent les couverts, et nous voilà fin prêts pour démarrer la soirée. Le punch coule à flot et ravit les papilles de mes amies, mais après deux tournées, je les stoppe. C'est doux sucré mais traître. Elles ne connaissent pas ce breuvage et c'est le piège. Moi je connais les retours de bâton de cet alcool antillais. Il est piégeux et je veux éviter le pire. La soirée ne fait que commencer mais elle bat déjà son plein. Il fait chaud et mes petites Belges sont vêtues du strict minimum. Mini-shorts moulants et marcels amples sans soutient-gorges. ...