1. Hypnose


    Datte: 24/09/2019, Catégories: fh, ff, couple, soubrette, lavement, historique, Auteur: Agerespectab, Source: Revebebe

    ... l’explosion sexuelle. Il arrive que j’entre en jouissance spontanément ; il arrive aussi que ma coquine de Betty s’en mêle et active les choses par de certaines caresses que je lui rendrai à la première occasion.
    
    Mais tout cela ne concerne qu’une habitude très répandue dans mon milieu. Mes vrais ennuis sont ailleurs, même si le remède y ressemble. Je souffre en effet de démangeaisons du vagin - les médecins disent « prurit » - que l’on soigne avec de grandes irrigations à l’eau tiède additionnée de bicarbonate. Nous procédons en principe le mercredi matin. Je possède une baignoire émaillée blanche, luxe assez rare, dans laquelle je m’installe, toute nue, accroupie et me tenant aux bords. Betty vient avec le grand pichet émaillé de deux litres, elle introduit la canule dans mon vagin et la maintient en place ; puis elle élève le pichet le plus haut possible. Cette douche intime me fait généralement beaucoup de bien. Cela me calme quelques jours et, surtout, autorise mon mari à me présenter ses hommages.
    
    Inutile de dire que ce n’est pas le médecin de famille, le bon docteur Dumoullin, qui m’examine directement. Ce serait bien trop impudique et, de plus, il ne semble pas très impressionné par mes plaintes. Il semble persuadé que ce ne sont que caprices et jérémiades de femme oisive. Pourtant, je peux vous affirmer que je n’ai rien d’une pleurnicheuse, et, certaines fois, les assauts de mon époux me font réellement souffrir. J’endure sans crier, mais en serrant les ...
    ... dents, en souhaitant que cela cesse le plus vite possible. Comment s’étonner qu’après quatre ans de mariage je ne sois toujours pas enceinte ? Mon mari et sa mère s’en désolent, mais que faire ? Je pourrais consulter un spécialiste, ils existent, masculins bien sûr, mais on ne fait appel à eux que dans des cas graves. J’ai jusqu’ici réussi à différer cette pénible affaire, mais je sais que je ne le pourrai pas indéfiniment.
    
    Je ne me considère cependant pas comme une femme malheureuse, il s’en faut de beaucoup. Tout d’abord, mon mari est plein d’attentions à mon égard. Je le crois sincèrement amoureux, comme au premier jour, il y a cinq ans, quand je me suis réveillée dans ce lit inconnu, adossée à deux gros oreillers, et que la première chose que j’ai vue, ce fut ce visage d’homme blond, aux belles moustaches qui rejoignaient des favoris fournis, des yeux verts et or magnifiques, une mâle assurance qui n’empêchait pas l’inquiétude.
    
    — Enfin, Mademoiselle, vous revoilà parmi nous ! Vous pouvez vous vanter de nous avoir fait très peur.
    — Monsieur, qui êtes-vous, et où suis-je ?
    — Mon nom est Léopold Blancpain et vous êtes chez ma mère, boulevard Malesherbes.
    — Fort bien, mais pouvez-vous m’indiquer ce que je fais là ?
    — Dites-moi plutôt, s’il vous plaît, la raison pour laquelle vous vous êtes précipitée sous les sabots de mon cheval et les roues de mon buggy ?
    — Je ne sais pas… Où était-ce ?
    — Vous ne vous en souvenez pas ?
    — Non, vous dis-je ! Pourquoi poserais-je la ...
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