1. Hypnose


    Datte: 24/09/2019, Catégories: fh, ff, couple, soubrette, lavement, historique, Auteur: Agerespectab, Source: Revebebe

    Ce texte est dédié à une « houspilleuse » qui se reconnaîtra.
    
    Nous sommes lundi. Très exactement lundi 25 septembre 1903.
    
    Betty entre dans ma chambre, vient discrètement s’assurer que je suis réveillée et ouvre les doubles rideaux des deux fenêtres qui donnent sur le boulevard Malesherbes.
    
    Elle revient près de moi et s’enquiert :
    
    — Madame a bien dormi ?
    — Bien, merci Betty.
    
    Betty est ma femme de chambre. Elle est sensiblement du même âge que moi, peut-être trente ou trente et un ans, alors que je n’en ai que vingt-neuf. Je ne m’en suis jamais préoccupée, c’est ma belle-mère qui régente tout dans la maison et qui m’a attribué cette compagne d’autorité.
    
    Je dis bien compagne, plutôt que domestique. J’ai beaucoup de chance que nous soyons elle et moi aussi complices que peuvent l’être patronne et domestique. Cet état de fait est dans son intérêt, car mon service est bien moins éprouvant que celui de la maîtresse des lieux, ma belle-maman. Tout le monde sait, dans la maison, que la « jeune Madame » tient à sa Betty autant que celle-ci tient à sa maîtresse, moi, Sophie. La nécessité y joue un rôle presque aussi important que la sympathie qui nous lie ; en effet, ma femme de chambre est une étroite confidente, au courant de tous mes secrets de femme, à commencer par ceux de ma santé. D’ailleurs, elle se penche vers moi et me murmure :
    
    — On est lundi…
    — Oui, Betty, allons-y…
    
    Cela signifie que je vais avoir droit à un grand lavement, pour me débarrasser de ...
    ... tous les excès de table du dimanche. Cette pratique est courante, la plupart des femmes de petite et grande bourgeoisie y ont recours. La médecine y est favorable et les femmes obéissantes.
    
    Betty revient quelques instants plus tard avec un grand broc d’eau chaude ; par raison de discrétion vis-à-vis du reste de la maisonnée, le matériel, bock, tuyau, canule, ne quitte jamais mon cabinet de toilette et Betty va chercher l’eau chaude à la cuisine.
    
    Je me positionne sur le côté, elle relève ma chemise de nuit, me glisse un coussin sous le bassin. Je ne peux la voir faire, mais, depuis le temps, je connais tous ses gestes. Il nous arrive même d’inverser les rôles. Ainsi, je sais que maintenant, elle est revenue du cabinet de toilette avec le bock qu’elle a suspendu à son cou à l’aide d’une cordelette ; elle l’a empli d’un peu plus d’un litre d’eau chaude, amenée à température convenable avec un peu d’eau froide ; elle s’est munie d’un petit flacon d’huile d’amande douce, elle s’enduit le majeur et, me soulevant délicatement une fesse, m’en oint l’orifice que vous devinez ; elle huile également la canule et, toujours soulevant ma fesse droite, me la glisse lentement en place.
    
    C’est un moment délicieux. La coquine sait que je le goûte fort et elle en rajoute un peu en faisant aller et venir la canule un petit peu, sans en avoir l’air, puis elle finit par ouvrir le robinet : au bout de dix secondes environ, je suis envahie d’eau chaude et amenée à une douce extase proche de ...
«1234...7»