Il jouait Beethoven
Datte: 24/09/2019,
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Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... était un homme simple et doux, et c’est moi qui l’ai perverti et qui ai fait de lui un écrivain sulfureux que l’on lit en cachette sous les draps, sans oser sortir le livre dans les transports en commun. Quand il écrivait des histoires obscènes, souvent, c’était moi qui l’inspirais, quand je ne plus tenais pas carrément la plume. Il se mettait nu devant moi, et je l’obligeais à lire à haute voix ses textes dont je mesurais la qualité à la force de l’érection qu’ils déclenchaient, sans jamais le toucher. Parfois, nous avions des jeux extrêmes, comme celui consistant à nous faire croire qu’au lieu d’être mon beau-père, il était mon père, et je l’appelais « papa » tout en me caressant devant lui…
Nous venons dire au revoir à la demeure de Pierre, qui l’a léguée à sa belle-fille. Celle-ci a choisi de la vendre, n’ayant rien à faire d’une habitation aussi vaste. La grande maison n’héberge plus que Gilbert dont l’expression désolée traduit, plus que tout, l’absence. Maria s’installe au piano. Sans qu’elle n’ait rien à me dire, je sais ce qu’il me reste à faire. Mon sexe est repu de caresses : je m’abstiendrai d’y toucher, sous peine d’irriter ma fleur sensible et de n’y trouver aucun plaisir. Me voici complètement nue, couchée sur le couvercle noir dans la position de l’odalisque, soumise aux volontés d’une jeune, mais exigeante maîtresse qui connaît sa partition par cœur et joue divinement bien.
Je regarde ses longues mains blanches survoler les touches de l’instrument en ...
... me laissant bercer par la musique. C’est comme si elle était parvenue à ressusciter Pierre, assis devant son piano. Je ferme les yeux, et ne serais pas autrement étonnée de voir, en les ouvrant à nouveau, l’écrivain que j’ai aimé à la place de la belle.
La sonate est terminée ; j’entends applaudir derrière moi. Je sursaute car nous croyais tranquilles ! Maria, elle, pouvait les voir et n’a rien dit : je la fusille du regard tout en tentant de cacher mes parties intimes avec mes mains. Il s’agit d’un homme et d’une femme, tous deux entre deux âges.
— Julie, je te présente Yasmine : elle est l’agent immobilier chargée de vendre la maison. Elle est aussi une amie de longue date.
— Bonjour, Madame, dit-elle en me serrant la main et en feignant d’ignorer ma nudité. Je suis navrée de troubler votre moment musical et charmant, mais les affaires nous appellent… J’ai trouvé un client pour la maison, en l’occurrence ce monsieur qui souhaite la visiter.
Tandis que Maria fait la bise à Yasmine, sa main a un geste furtif, mais équivoque, sur le corsage de son amie. L’homme se défait de son pardessus puis se présente et nous serre la main. Il gratte nerveusement son crâne dégarni tout en ne parvenant pas à détacher ses yeux de ce qu’il ne peut pas acheter ici : mon corps sans voiles, bien sûr, et mes seins en particulier, même si ceux-ci n’ont rien de spécial pour une femme de vingt-cinq ans. Maria remarque immédiatement ce qui le perturbe et décide d’en tirer profit. D’un geste ...