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Le miroir aux alouettes (2)
Datte: 22/09/2019, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... qui n’aurait pas démenti celle de Jean. Savait-il que ce serait peut-être la dernière fois ? Il s’en doutait surement sans que nous n’y fassions allusion. Nos soupirs s’échangeaient, s’emmêlaient tout autant que nos salives. Nos deux corps chevillés l’un à l’autre par un si petit pont nous renvoyaient pourtant des sensations disproportionnées eu égard à la superficie utilisée par Marc. Nos cervelles s’ingéniaient donc à faire naitre des images plutôt hard et je finissais par jouir une fois de plus sous les coups de reins de notre bon ami. Nous avions ensuite déjeuné tous les deux, en vieux couple blasé. Il s’éclipsait sans rien demandé d’autre, repus sans doute par nos prouesses nocturnes et matinales. Je songeais avec un sourire que pour une vengeance, c’était plutôt du genre… réussi ! — oooOOooo — Naturellement après le départ de mon amant, je m’empressais de visionner les images que mon disque dur avait emmagasinées lors de la partie « sexe au salon ». Elles étaient relativement suggestives et émoustillantes pour que je les charge sur un support amovible. Elles y seraient bien à l’abri dans l’attente de la réalisation possible (mais pas obligatoire) de la seconde manche de mon plan. Le second appel de mon mari eut lieu vers seize heures trente. Il aurait aimé reprendre la conversation là nous l’avions abandonnée la veille au soir. Je n’étais plus réceptive à ses arguments et l’affaire n’allait pas plus loin. Apparemment tout se déroulait pour lui dans de ...
... bonnes conditions et nous nous jurâmes un amour éternel. Je n’avais pas parlé de fidélité vu les circonstances, rajouter du mensonge à mes actes ne me serait d’aucune utilité. Jean semblait confiant et heureux de m’entendre, je ne le détrompais donc pas. Le reste de son absence se déroulait alors sans anicroche, et surtout, sans autre coup de poignard dans le contrat de mariage. Le retour de mon mari fut l’occasion d’une belle fête. Des sens d’abord puisque nos corps se retrouvaient donc avec un réel plaisir. Partagé évidemment ce bonheur après pour Jean une abstinence assez longue. Je ne m’aventurais pas, pas encore devrais-je écrire, sur le chemin de croix que je lui avais concocté. Il serait bien temps un peu plus tard de lui asséner le coup de grâce. Intérieurement, je jubilais. La complaisance avec laquelle je trouvais une juste compensation au prêt de mon ventre à son ami… avait de quoi me surprendre. La nuit de son retour se trouvait presque entièrement consacrée aux retrouvailles de nos sexes. Et je n’arrêtais plus de faire des comparaisons entre ce que je vivais là et ce que j’avais éprouvé avec Marc. Bien sûr que Jean ne s’aperçut de rien, mais était-il aussi dupe que je pouvais le croire ? Il n’avait rien ramené sur le tapis, et je me contentais donc de gamberger. De faire des rapprochements hasardeux aussi, entre tel ou tel mouvement, telle dimension d’engins, pour aller jusqu’à mesurer mentalement le degré de soupirs des deux hommes avec qui j’avais fait ...