L'amnésique (adoucit les mœurs)
Datte: 21/09/2019,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fbi,
frousses,
voiture,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
délire,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... débloque pas plus en claquant des doigts qu’avec un digicode ou un pied de biche.
— Putain ! Je viens de baiser avec un type qui n’est même pas foutu de me reconnaître ! Tu t’appelle Lesage, bordel ! Et arrête de te foutre de ma gueule !
Soudain, tout s’éclaire… Lesage, le nom qui figurait sur le second dossier posé sur le bureau du commissaire lors de notre deuxième entrevue. Et puis, je connais cette voix : c’est celle de… celle de… Comme pour mieux m’en convaincre, j’attrape les cheveux de Jessica, et la perruque me reste dans les mains. Malgré les lentilles de couleur, le doute n’est plus permis : l’infirmière n’en est en réalité pas une, puisqu’il s’agit de Mathilde, l’adjointe de ce fameux commissaire Montrant.
Cette fois, c’est moi qui explose.
— C’est Mongland qui t’a envoyé là pour m’espionner ? Et t’en es à coucher avec les suspects pour lui faire plaisir ? Casse-toi d’ici, espèce de salope !
— Ah oui ? Je voudrais bien voir ça !
Ce que miss Pétasse oublie, c’est que, contrairement à notre première entrevue, je ne la joue plus profil bas et que, surtout, j’ai les mains libres. La gifle que je lui balance en pleine tronche la projette sur le lino où elle glisse plusieurs mètres sur le cul. Je n’ai pas pour habitude de cogner les femmes, mais le coup est parti tout seul.
Je m’attends à ce qu’une alarme retentisse et à voir débouler des flics ou des infirmiers, mais rien ne se produit. Par contre, pour Mathilde, la fête est finie, et je la vois ...
... disparaître au fond du couloir.
— Et n’oublie pas de dire à Mongland que je l’emmerde !
—ooo0ooo—
Toute la nuit, je me suis attendu à voir débouler dans ma piaule une armée de types armés de camisoles de force et de tranquillisants, mais il n’en a rien été. Je n’ai même pas droit à un entretien avec un psy ou je ne sais quoi… C’est bien simple : tout se passe comme si Jessica/Mathilde était tombée dans une faille temporelle et qu’elle n’avait jamais existé. Pourtant, on n’arrivera pas à me faire croire qu’une inspectrice puisse se faire passer pour une infirmière dans un établissement spécialisé sans quelques complicités en haut lieu… C’est un asile de fous, ici, pas un asile de cons !
Mais ce n’est pas pour autant que Montrant m’a laissé tomber, et je l’apprends de la manière la plus inattendue qui soit : le midi, pendant le repas, la télé fonctionne. Certes, il s’agit d’un vieux clou tellement hors d’âge que l’on s’attend à y voir apparaître le général De Gaulle aux informations ; certes, l’écran est protégé par un grillage qui donne toujours l’impression de voir le monde derrière une cage à serins, mais il n’en demeure pas moins que c’est ma trombine qui vient d’être dévoilée. Naturellement, on a droit à un chapitre sur ma disparition, même si je remarque qu’à aucun moment il n’est question de mes exploits fliquesques ; mais, bien entendu, toute personne ayant des renseignements concernant mon identité est appelée à composer un numéro de téléphone qui s’affiche en ...