L'amnésique (adoucit les mœurs)
Datte: 21/09/2019,
Catégories:
f,
fh,
ff,
fbi,
frousses,
voiture,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
BDSM / Fétichisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
délire,
Humour
policier,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... bas de l’écran.
Peu importe, puisqu’un avocat s’occupe désormais de mon cas. Il m’a assuré que seule l’usurpation d’identité pouvait être retenue contre moi, mais que j’avais des circonstances atténuantes, que la vidéo prouverait que j’ai quasiment agi en état de légitime défense quand j’ai boxé le flicard, et que je serai dehors dans peu de temps. Espérons que tout cela soit vrai.
—ooo0ooo—
Tout comme dans le vocabulaire courant, un policier est un flic ou un condé, un avocat est parfois appelé un bavard. Il est sans doute inutile d’expliquer pourquoi… Mais il y a une autre appellation qui est parfois utilisée : celle de menteur. Et il n’est nul besoin, là encore, de s’en demander la raison ! J’en ai une parfaite illustration puisque, huit jours plus tard, je me balade toujours en pyjama bleu délavé au milieu d’une belle brochette de maboules.
Quant aux deux psychiatres censés revenir me voir, inutile de préciser que, tel sœur Anne, je n’ai rien vu venir. J’en suis tout doucement à évaluer précisément le nombre de cuillères en plastique il me faudrait subtiliser pour pouvoir creuser un tunnel entre ma chambre et le mur d’enceinte lorsque je suis appelé au parloir. Encore un coup de Montrant ?
Si c’est le cas, il doit bien se douter que ça va chier des bulles carrées…
— Claude ? Claude, tu me reconnais ? C’est moi, Marie-Charlotte, ton épouse !
La dame qui se présente à moi a dû être, par le passé, absolument ravissante. Même si, à vue de nez, elle doit ...
... avoir dépassé la quarantaine, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit encore d’une très jolie femme. Rousse, les cheveux bouclés et les yeux azur, le maquillage soigné, elle porte ce qui ressemble furieusement à une robe de créateur et son manteau m’a tout l’air d’être un authentique vison. De plus, il se dégage d’elle cette aura indéfinissable qui n’appartient qu’à ceux à qui la vie a réussi, ce qui n’empêche toutefois pas son visage de refléter l’inquiétude.
— Voyons, Claude ! Vous ne me reconnaissez pas ?
« Eh non, je ne vous reconnais pas, Madame, et croyez bien que j’en suis désolé. »
— Je vous l’avais bien dit, Madame Dubreuil, intervient le toubib. Il nous semblait hautement improbable que cet homme puisse être votre mari.
Improbable ou pas, elle continue de m’inspecter sous toutes les coutures.
— Tournez-vous, s’il vous plaît.
Je m’exécute. Après tout, cela ne mange pas de pain.
— Pourtant, plus je l’observe, plus je suis certaine que c’est lui…
— Voyons, Madame ! Cela fait dix ans que vous ne l’avez pas vu et il n’a aucun souvenir !
— C’est un peu le principe des amnésiques, non ?
Elle vient d’utiliser un ton cassant qui ne supporte aucune réplique. Encore une fois, je ne sais qui est cette jolie rousse, mais elle en impose.
— Écoutez, Docteur, cette discussion a assez duré. Cet homme est Claude Dubreuil, mon époux. Je suis formelle.
Même si je m’efforce de ne piper mot, il n’en demeure pas moins que je suis quelque peu sur le cul.
— ...