1. L'amnésique (adoucit les mœurs)


    Datte: 21/09/2019, Catégories: f, fh, ff, fbi, frousses, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme Masturbation Oral pénétratio, attache, fouetfesse, délire, Humour policier, aventure, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    Quand on est en bagnole, qu’on a une voiture de police devant soi, un hélicoptère au-dessus et une ambulance derrière, que fait-on ? Et bien, en général, le mieux à faire dans une telle situation est de descendre du manège…
    
    Mais en attendant, là où je suis et coincé comme je le suis, il s’agit plutôt d’un drôle de manège… Juste devant moi, une voiture de police est en travers de la route, gyrophare allumé et bloquée par une barrière donnant accès à ce qui m’a tout l’air d’être des garages privés. Derrière, et également à l’arrêt depuis quelques instants, une ambulance essaie de frayer un passage entre les voitures, toute sirène hurlante.
    
    Ah, cela a l’air de se décoincer un peu ; j’en profite donc pour me resserrer sur la droite, vers la voiture de police, afin de faciliter le passage au véhicule de secours. Et là, soudain, tout va très vite : alors que je suis sur le point de repartir, la voiture de police en question se met à reculer brusquement, sans prévenir et surtout à une allure telle qu’il m’est impossible de l’éviter ou même de klaxonner. Et vlan, un pare-chocs, une calandre et une aile…
    
    Pour moi, une charrette, c’est un tas de ferraille, point. Alors, c’est quasiment le sourire aux lèvres que je descends de ma chignole à la ligne désormais totalement inédite, à la rencontre de ces chers gardiens de la paix. Seulement, le zigoto à casquette ne l’entend pas de cette oreille ; et vas-y qu’il m’accuse de l’avoir percuté volontairement, qu’il était prioritaire, ...
    ... que je n’avais rien à faire là, et j’en passe…
    
    Tas de ferraille ou pas, ce n’est pas pour autant que je vais laisser cet hurluberlu, tout casquetté qu’il est, défoncer ma charrette sans réagir. Du coup, d’un mot en vient un autre, puis encore un autre, jusqu’à ce que ceux d’entrave aux forces de l’ordre et outrage à agent soient prononcés. Là, je vois rouge et, pour la première fois depuis de longues années, je craque. Verdict : un bourre-pif, et un agent allongé pour le compte.
    
    Seulement, tout comme les couilles ou les témoins de Jéhovah, les flics, ça va toujours par deux…
    
    —ooo0ooo—
    
    C’est donc les menottes aux poignets que je me retrouve à la maison Royco. Le commissaire veut me voir personnellement mais il est occupé, semble-t-il. Comment a-t-il pu être averti de mes exploits avant même mon arrivée ? Je l’ignore.
    
    En attendant, c’est en compagnie d’une bande de gugusses aux mines bien sympathiques que je me retrouve au placard. L’un d’eux, pas tout à fait gaulé comme une armoire à glace mais me dépassant quand même d’une bonne tête, s’approche de moi, hilare. Je ne peux m’empêcher de serrer les fesses pendant que je le peux encore puisque quelque chose me dit qu’après m’avoir soigneusement ravagé la tronche, lui et ses copains ne manqueront pas de me réaléser le trou de balle façon porte des étoiles.
    
    — Alors, comme ça, mon petit père, on tape sur la gueule des flics à Mongland ?
    
    Il me faut une fraction de seconde pour capter que ce sobriquet sympathique ...
«1234...49»