1. Le triomphe de Judith


    Datte: 20/09/2019, Catégories: fh, uniforme, amour, hsoumis, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme pied, Oral pénétratio, historique, historiqu, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... interruption. Plusieurs fois elle approcha la lame du cou de l’homme pour l’en éloigner ensuite. De sa main gauche, celle qui ne tenait pas l’arme, elle stimulait elle-même son petit organe du plaisir féminin et finit par en éprouver un puissant orgasme.
    
    Quand elle bascula sa tête en arrière, il vit se dresser les seins où saillait un réseau de veines bleutées. À la lumière des bougies, les tétons étaient comme des flammes qui dansaient, soutenues par des flambeaux de chair dont les grandes mains d’homme éprouvèrent la dureté. Il s’en émerveilla. La respiration de la femme se fit sonore, gémissante, accompagnée des tintements des bijoux. Saturée de volupté, elle ferma un instant les yeux en mordant sa lèvre inférieure, puis reprit brutalement le contact visuel avec son partenaire, comme éveillée d’un long rêve sensuel. Il éprouva autour sa verge les contractions rythmiques du vagin étroit et se sentit partir d’une manière irrésistible, en retenant son cri pour ne pas attirer l’attention. Chacun de ses muscles se tendit à l’extrême, puis se détendit. Il avait perdu toutes ses forces, entièrement jetées dans la luxure.
    
    Le regard triomphant de Judith, flamboyant à la lueur de la flamme, se fit soudain tristesse. Élevée dans l’amour, elle n’avait aucun goût pour le sang, fût-il celui de son ennemi, fût-il nécessaire pour sauver les habitants de sa ville. Pour ne pas faiblir, il lui fallut penser aux siens, torturés par la soif.
    
    Holopherne vit se lever le sabre lourd à ...
    ... la poignée dorée. La main ne tremblait pas. Conformément à ce qu’il avait résolu, il ne bougea pas, ne protesta pas, ne frémit même pas.« En d’autres temps, d’autres civilisations où la violence ne règnerait pas, nous aurions pu partir tous les deux, changer de pays, peut-être de noms, recommencer nos vies à zéro, anonymes et heureux. Si on écrit mon histoire, je passerai pour l’imbécile qui, victime de ses pulsions, n’a pas su voir venir le danger. »
    
    Ce fut sa pensée ultime.
    
    Lorsque la lame s’abattit sur son cou, son expression resta paisible.
    
    Au matin, l’aide de camp découvrit le corps décapité du général assyrien. Judith et sa servante avaient disparu. Il chercha en vain la tête que les veilleurs aperçurent de loin au bout d’une lance, au-dessus des murailles de Bethulia. Aussitôt, les portes de la ville s’ouvrirent. Les Hébreux attaquèrent. Pour le camp assyrien, ce fut rapidement la débandade malgré sa supériorité numérique, car privés de leur chef, les soldats n’avaient plus confiance et recevaient des ordres contradictoires de la part de leurs officiers. Pour ne pas être tués, ils durent fuir d’une manière désordonnée, abandonnant armes et matériel militaire.
    
    Accompagnée de sa servante, Judith retourna s’installer dans sa luxueuse maison et fut célébrée en héroïne d’une guerre aux portes d’Israël.
    
    Dieu avait promis de donner la victoire aux siens s’ils ne fautaient pas.
    
    (1) Pour situer cette histoire dans le temps, le règne de Nabuchodonosor II sur ...
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