Le triomphe de Judith
Datte: 20/09/2019,
Catégories:
fh,
uniforme,
amour,
hsoumis,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Oral
pénétratio,
historique,
historiqu,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
Par une ouverture de sa tente, le général Holopherne regardait la ville israélite de Bethulia aux murs de pierre ocre ruisselants de la lumière aveuglante de midi. Il se demandait combien de temps encore tiendraient les habitants de la cité assiégée avant de se rendre, poussés par le manque d’eau : trois jours ? Cinq ? Peut-être faudrait-il attendre davantage, s’ils étaient disposés à se laisser mourir plutôt que de voir leur ville livrée au pillage.
Ses hommes étaient impatients pour la part du butin qui les attendait, pour toutes les femmes et les filles dont ils auraient le droit d’abuser, privilège des guerriers vainqueurs. Les individus valides étaient promis à l’esclavage loin de leur terre natale et des ruines fumantes de leur cité.
Tel était, d’une manière cruellement incontournable, le lot des peuples vaincus.
Le roi assyrien Nabuchodonosor (1), second du nom, serait bientôt satisfait d’avoir infligé cette défaite aux peuples de l’Ouest pour les punir d’avoir refusé de s’allier avec lui au cours de la guerre contre le perse Arphaxad. Les autres petits royaumes auront à considérer autrement les exigences de leur puissant voisin avant de commettre une telle imprudence, et tous devront se prosterner devant leur roi suprême célébré comme un dieu vivant.
Le cœur du général était en fait partagé. D’un côté, il se réjouissait d’une victoire promise, sans grand risque pour lui et pour ses hommes. De l’autre, il se sentait profondément las d’une vie remplie de ...
... violences et de tueries, de la discipline de fer qu’il était obligé de faire régner sur son camp pour obtenir des victoires tout en évitant les mutineries, et même des honneurs qu’il recevait pour cela, somme toute superficiels.« Dans mille ans, toutes ces agitations et mon existence même seront depuis longtemps oubliées par l’Histoire… » pensa-t-il en lissant machinalement les poils de son imposante barbe noire taillée en carré, comme il était d’usage en son temps pour les hommes de pouvoir.
La clameur et le sang des batailles avaient perdu le goût exaltant qu’il avait aimé dans sa jeunesse fougueuse, quand ses rêves de conquêtes correspondaient si bien avec ceux de son souverain qu’il n’avait pas tardé à se voir confier d’importantes responsabilités militaires. Il avait su se montrer remarquablement efficace, avait toujours servi fidèlement et jamais ménagé sa sueur, sachant se faire craindre de ses officiers et de ses soldats afin d’obtenir de meilleurs résultats sur le champ du combat.
L’esprit occupé à l’inventaire de ces glorieux souvenirs, il soupesa son long cimeterre et en éprouva du bout des doigts le tranchant de la lame. C’était un cadeau de son roi en récompense d’une bataille gagnée.« Encore un massacre à venir… » pensa-t-il. On le croyait endurci par les années de guerre, mais au contraire jamais la perspective du sang versé ne l’avait tant écœuré que ce jour-là.
Il aperçut au loin deux silhouettes se profiler devant la muraille. Frêles et noires, presque ...