Le triomphe de Judith
Datte: 20/09/2019,
Catégories:
fh,
uniforme,
amour,
hsoumis,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Oral
pénétratio,
historique,
historiqu,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... évanescentes, au point qu’il se demanda d’abord s’il ne s’agissait pas d’un mirage causé par un soleil particulièrement fort. Non, il s’agissait bien d’êtres humains : le cri du veilleur le confirma. D’abord points minuscules, elles grandissaient de minute en minute. Ordre de ne tirer aucune flèche, de ne lancer aucun javelot, et de laisser les épées dans les fourreaux. Sans doute deux vieillards venus négocier la reddition des Israélites poussés à bout par le manque d’eau ; derrière ces murs, des enfants devaient mourir de soif. Mais il savait qu’il ne pourrait y avoir aucun compromis, aucune faiblesse de la part des soldats du roi Nabuchodonosor : seule une capitulation sans conditions serait acceptée, et le pillage aurait lieu de toute manière ; pas question d’exaspérer plus longtemps son armée à laquelle il avait déjà demandé tant de sacrifices.
Après une longue campagne, les hommes étaient épuisés aussi par le désir lié à l’éloignement de leurs femmes, et ce n’étaient pas les rares prostituées de ce pays – où celles exerçant cette activité pouvaient finir lapidées – qui auraient pu changer la donne. Le général lui-même avait longtemps ressenti le besoin de renouveler souvent cette luxure violente et fiévreuse, même si les lendemains de pillage avaient toujours un goût amer, celui de l’innocence massacrée des jeunes filles, ce que seule l’exaltation d’autres batailles était en mesure de masquer.
Il fut surpris de constater que les émissaires étaient des femmes, ...
... dont une, plutôt jeune de surcroît, habillée avec soin de tissus fins et de bijoux de prix. Elle tenait en mains une grande amphore que, de loin, les soldats avaient prise pour un bouclier, ce qui avait causé une certaine nervosité dans le camp. L’autre était manifestement la servante âgée de la première ; elle portait un sac sur son épaule.
Il franchit la ligne fortifiée qui protégeait l’armée assyrienne d’une attaque éventuelle des assiégés, pour marcher à leur rencontre, seul sur l’étendue brûlante qui séparait les belligérants, sans arme, négligeant les conseils de prudence de son aide de camp.
— Que viens-tu faire ici, sans les hommes de ton peuple ? Et quel est ton nom ?
— Je m’appelle Judith, général. Je viens me rendre, à titre personnel, et j’emmène avec moi, outre ma fidèle servante, une amphore de vin que je vous offre en gage de loyauté. Fais de nous ce que bon te semble.
— Tu m’offres du vin alors que ton peuple meurt de soif ? Je ne puis raisonnablement refuser ce cadeau qui sert mon intérêt.
Il pria ses invitées de l’accompagner jusqu’au campement. Puis, s’adressant à l’un de ses capitaines :
— Donne-lui une tente pour qu’elle se repose. Je veux qu’elle soit traitée correctement. Le premier qui tentera d’abuser d’elle ou seulement de la malmener se retrouvera suspendu sur une croix.
Les regards se croisèrent. Celui de Judith avait une expressivité sombre qui laissa le général dans la perplexité. Ainsi finit l’après-midi torride d’un siège qui ...