Le triomphe de Judith
Datte: 20/09/2019,
Catégories:
fh,
uniforme,
amour,
hsoumis,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Oral
pénétratio,
historique,
historiqu,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... savait aussi se rendre populaire, en prévision d’une victoire qui ne serait peut-être pas aussi facile et économe du sang que chacun le croyait. Il craignait une ruse car il avait entendu lire, traduit dans sa langue, des pages étonnantes de l’histoire de ce peuple. Il savait que celui-ci croyait en un être suprême étrange, à la fois bienveillant, unique et tout-puissant, que de surcroît l’on n’avait pas le droit de représenter. Un seul dieu pour peupler entièrement le ciel, alors que son peuple en avait d’innombrables.« Drôle de croyance ! » se dit-il en pensant aux multiples divinités qu’il louait moins par foi que par prudence, pour ne pas risquer de courroucer des forces impalpables, parfois sournoises, dont la colère était capable en un instant de ruiner un destin d’homme.
Accompagnée de sa fidèle servante, Judith parut au milieu du festin, émergeant de la nuit étoilée pour se mêler aux hommes qui buvaient et riaient fort autour d’un feu pour oublier qu’ils étaient en guerre. Elle était parée d’or au cou, à ses oreilles et à ses chevilles, et le léger tintement des joyaux à chacun de ses mouvements était un chant qui insufflait un sentiment étrange à tous ceux qui en étaient témoins, entre l’émerveillement et la crainte devant tant d’assurance. Certainement, cette femme était une magicienne pour avoir su franchir chacun des barrages qui séparaient les deux peuples ennemis. Elle pourrait provoquer les puissances obscures. Tandis qu’elle marchait parmi les soldats qui ...
... s’effaçaient sur son passage, Holopherne vit qu’elle baissait les yeux pour éviter de séduire les hommes. Alors il sut qu’elle était venue seulement pour lui. Lui seul ne la craignait pas. Lui seul, résolument, s’approcha d’elle et osa lui parler.
Elle s’excusa pour l’odeur qu’elle dégageait et demanda à se baigner dans la rivière. Immédiatement, le général ordonna qu’on lui construise une palissade de roseaux et menaça du fouet quiconque oserait regarder par-dessus. Judith, accompagnée de sa servante, après avoir abandonné ses vêtements sur la rive, se glissa silencieusement dans l’eau sombre. Elle défit son chignon, déployant sa lourde chevelure dont les parfums féminins, portés par la brise, parvinrent jusqu’à Holopherne. Il osa tourner ses yeux dans la direction de la belle étrangère qui s’en aperçut immédiatement ; les regards éclairés par la lune se croisèrent. À partir de ce moment, sa fascination pour elle s’exerça sans aucune limite.
Gêné d’avoir été surpris à violer l’intimité de la belle, le général se retira dans sa tente, seul. Quel âge pouvait-elle avoir ? Trente ans, peut-être un peu moins ? Elle ne se maquillait pas alors que les femmes de son pays avaient coutume d’en abuser afin de masquer leurs années. Il se demanda si elle allait en profiter pour fuir, mais cette idée ne le retint pas de laisser tranquilles les deux femmes. Quand il ferma les yeux, allongé sur le tapis épais qui lui servait de lit, il voyait encore briller ceux de Judith.
Alors il ...