1. Compartiment couchettes


    Datte: 17/09/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, train, amour, occasion, Auteur: Clovis, Source: Revebebe

    ... que libération. Elle agrippa ce bout de chair, coulissa délicatement sa main sur toute la longueur, opéra un lent va-et-vient jusqu’à le décalotter et le caler contre son palais.
    
    Une tornade traversa le cerveau de l’arbitre. Mylène, à ses pieds, les cheveux en bataille, la nuisette recouvrant à grand-peine ses seins dressés, s’appliquait généreusement à satisfaire son érection. Les yeux clos comme pour échapper à la réalité, elle maltraitait avec délice un phallus qui ne demandait qu’à exploser. Elle alternait dans l’insolence coups de langue contre la hampe et succions sur le gland. Le supplice durait depuis de longues minutes lorsque François se mit à ahaner. Le point de non-retour semblait proche, il ne pourrait plus résister très longtemps.
    
    Agrippé contre la paroi, il lui tapota l’épaule pour lui demander de mettre un terme à cette faveur. La fellation n’avait que trop duré, l’éjaculation était proche. Mais elle n’entendait pas desserrer l’étreinte. Tout au contraire, elle accéléra le mouvement, comme encouragée. Boire la jouissance de son partenaire, se sentir sale, se vider de sa solitude, échapper quelques instants à la mélancolie, vivre, tel était devenu son désir. Une nouvelle fois, François tenta de se retirer. Mais elle tint bon, resserrant sa mâchoire sur l’énorme appendice qu’elle emprisonnait, jusqu’à ce que les premiers jets puissants et chauds remplissent sa bouche jusqu’à la déraison.
    
    François s’affaissa d’un coup, comme groggy par cette avalanche ...
    ... de sensations. Les deux loques, en sueur, en grande partie dénudées, récupéraient. Mylène osa enfin le fixer, avec cet air mêlé de satisfaction et de conquête.« Tu m’as défiée, provoquée, j’ai répondu », avait-elle l’air de dire. Elle fut la première à se relever, refixant sa nuisette au passage. Il la vit regagner la direction du compartiment. Sans un mot. Il fila dans les toilettes, s’aspergea le visage, se nettoya à l’aide de papier-toilette, puis retourna se coucher. À peine entré, un rai de lumière inonda la pièce. Le mari cocu ronflait toujours plus. Étendue sur le dos, un air de contentement lui zébrant le visage, elle l’observa pénétrer alors qu’elle semblait se caresser. Il s’arrêta sur le palier. François ne savait plus où il en était. Il en voulait plus, il voulait autre chose. Il fit coulisser la porte et, à tâtons, attrapa l’échelle lui permettant d’accéder à sa couche. Jusqu’à ce que de doux gémissements de Mylène ne réveillent son désir. Il fit marche arrière et, délicatement, se rapprocha d’elle. La literie grinça sévèrement lorsqu’il s’allongea à ses côtés.
    
    Les ronflements s’interrompirent. Jusqu’à ce qu’ils reprennent de plus belle. Les deux amants débutèrent aussitôt un baiser parfois fougueux, souvent langoureux, émaillé de soupirs dès lors que François caressait de ses mains puissantes les endroits interdits de sa maîtresse. À nouveau vaillant, il lui retira définitivement son slip de coton avant de la pénétrer tendrement au rythme des rotatives. Saisie ...
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