S'endormir dans le métro
Datte: 16/09/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
train,
volupté,
massage,
nopéné,
Humour
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... !
Je me sentais un peu sa prisonnière. J’aurais pu me lever, mais quelque chose m’en empêchait. Après tout, j’étais dans un endroit public, qu’est-ce qui pouvait m’arriver ? Autant en profiter. Et qui sait si cet homme n’était pas le seul que je pourrais jamais draguer dans un métro. Quoique là, c’était plutôt lui qui s’y mettait. Mais je n’étais pas obligée de ressembler à une fille en chaleur, en manque de sexe, qui sauterait sur le premier venu. Un peu de dignité quand même !
J’entrepris donc d’adopter une position plus digne, je redressai le dos et me tins très droite sur ses genoux, en faisant bien attention à ne plus me laisser aller contre son torse accueillant. Mal m’en prit. Je lui avais donné l’occasion qu’il semblait attendre. Il me tira légèrement vers l’arrière en exerçant une pression sur ma taille. Et comme je voulais rester droite, mes fesses se retrouvèrent collées à son bassin.
Je n’osais plus bouger. Je ne désirais pas vraiment me dégager. Mais je ne voulais risquer aucun mouvement qui aurait pu provoquer la moindre réaction chez lui. N’empêche que j’avais le postérieur extrêmement bien ajusté à son corps. Je pouvais affirmer qu’à ce moment précis, il n’était pas bandé. Encore heureux, j’avais la chance de ne pas être tombé sur un pervers.
— Moi c’est Nicolas, me susurra-t-il à l’oreille.
Je tournai un peu la tête dans sa direction. Ma bouche s’approcha alors dangereusement de la sienne.
— Moi, je… je… Joanne.
J’étais soudain paniquée, ...
... le cœur battant, incapable de bouger, incapable de refermer la bouche après avoir parlé. Je sentais son eau de toilette virile me remplir délicieusement les narines. Mon corps s’était à nouveau affaissé contre le sien, sans que je m’en sois rendue compte. Ses bras sur ma taille se faisaient plus lourds. Ils m’enserraient, me pressaient contre lui. Il faisait chaud. J’avais chaud contre lui. J’avais chaud au bas-ventre. Je réalisai soudain que j’avais une très grande envie de me retrouver ailleurs avec lui, avec Nicolas, que je voulais prendre possession de chaque millimètre de sa peau. Je me sentais grisée par son odeur. J’étais hypnotisée par sa bouche qui m’attirait, qui attirait la mienne. Je le regardai dans les yeux, je me noyai une seconde dans ses grands yeux noirs.
Puis je baissai le regard et je lui tournai à nouveau le dos. Je ne voulais pas qu’il croit que j’étais une fille facile. Je devais trouver un moyen de reprendre le contrôle de la situation. Je ne devais pas me laisser faire comme ça, par une simple bouche, sa bouche si attirante, ses yeux, son corps, au secours !
Une fois encore, je sentais son souffle dans mon cou. Il le faisait exprès. Il savait qu’il m’avait troublée. Les hommes le savent toujours… Mais en tant que femme, j’avais aussi mon pouvoir, surtout assise tout contre son intimité ! Je devais me venger de lui, me venger du trouble qu’il avait jeté en moi. Je devais lui montrer qu’il avait affaire à forte partie.
Je jetai tout d’abord un ...