1. S'endormir dans le métro


    Datte: 16/09/2019, Catégories: fh, inconnu, train, volupté, massage, nopéné, Humour Auteur: Macapi, Source: Revebebe

    N’avez-vous jamais fixé un inconnu dans les yeux suffisamment longtemps pour qu’il ne puisse plus soutenir votre regard ?
    
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    J’ai toujours dit qu’une alliance au doigt c’est bien, pour les gens mariés. Au moins eux affichent qu’ils ne sont plus libres, à part les infidèles chroniques bien sûr ! Mais qu’en est-il des autres ? Tous ces hommes et ces femmes qui sont en couple et qui pourtant ne l’indiquent pas clairement aux autres. Il me semble qu’il devrait être obligatoire d’afficher son statut en public, mais bon, la société n’est pas dictatoriale et finalement chacun fait ce qu’il veut.
    
    Tout serait pourtant si simple. Dans le métro par exemple, un simple coup d’œil à l’annulaire gauche nous ferait savoir si l’autre est libre ou pas. Il pourrait même y avoir une sorte de code plus poussé, du genre un anneau à l’annulaire indiquerait « Non disponible ». Le même anneau serait porté à l’index de la main gauche par un hétérosexuel libre et à l’index de la main droite pour un homosexuel libre. Le comble de l’information: un bisexuel avec un anneau à chaque index, ou mieux encore, un homme marié avec un anneau à l’annulaire et un autre à l’index indiquait un couple ouvert. Et peut-être même que certains libertins oseraient se pavaner une bague à chaque doigt, ou presque ?
    
    Mais tout ceci est un autre monde, un monde qui n’existe pas, un monde étiqueté. Le monde réel est bien différent.
    
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    Prenons le métro. Comment faire pour savoir quel homme il est possible ...
    ... de draguer ?
    
    La technique la plus simple consiste à soutenir le regard de ceux qui osent un léger coup d’œil. L’homme typique baisse les yeux après une ou deux secondes. Est-ce que ça signifie qu’il n’est pas disponible, que je ne lui plais pas ou qu’il n’aime pas draguer dans le métro ?
    
    Une autre technique plus élaborée est de m’asseoir près de lui et de lire son journal ou son livre par-dessous, en essayant de d’apercevoir le titre du livre ou les grands titres. En général, il finit toujours par lever les yeux et me regarder bizarrement. Si alors je ne baisse pas le regard avec un sourire gêné de l’avoir dérangé, et qu’au contraire je lui décoche un grand sourire, il est alors facile d’engager la conversation. Je peux commencer par me justifier en prétendant avoir déjà entendu parler de ce livre. Surtout ne pas dire que je l’ai lu si ce n’est pas vrai ! Ou encore j’avoue candidement que je ne lis jamais le journal, mais que j’aime bien lire seulement les titres, comme ça, à distance.
    
    Mais franchement, cette technique n’a jamais vraiment fonctionné pour moi. Peut-être parce que ces hommes qui préfèrent lire dans le métro ne veulent justement rien faire d’autre, sinon ils l’auraient déjà fait !
    
    J’avais fini par en conclure que le métro, ou tout autre moyen de transport public d’ailleurs, ne devait pas être un haut lieu de drague.
    
    Jusqu’à ce jour…
    
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    Je terminais ma journée de travail par l’inévitable transport en métro. J’entrai donc comme d’habitude ...
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