S'endormir dans le métro
Datte: 16/09/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
train,
volupté,
massage,
nopéné,
Humour
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... dans un wagon. Mais attention, pas n’importe lequel. Je choisissais toujours celui qui allait me faire marcher le moins possible une fois arrivée à destination. Et comme j’allais toujours au même endroit, c’est-à-dire chez moi, je prenais donc toujours le même wagon, le deuxième à partir de la tête de train.
J’étais vêtue d’un top blanc ajusté qui soulignait bien ma poitrine généreuse mais pas imposante. Je portais également une jupe fleurie évasée qui m’arrivait au-dessus du genou. J’aimais mettre ainsi mes longues jambes en valeur. J’avais la chance de ne pas avoir un kilo en trop et de pouvoir porter à peu près n’importe quoi sans qu’apparaissent ces affreux bourrelets de chair qu’on voit parfois à l’heure où les étudiantes rentraient chez elles… Bref je n’avais pas à me plaindre de ce côté-là, et n’étant plus étudiante depuis longtemps puisque j’avais 32 ans, j’en étais assez fière. C’est pourquoi le top que j’avais choisi était suffisamment court pour laisser entrevoir une bande de peau entre mes hanches prononcées et le haut de ma taille fine.
Mon visage un peu carré, mais pas désagréable du tout, était encadré par de courtes boucles blondes. J’avais mis en valeur mes lèvres par un léger rouge à lèvres rose brillant qui les rendait plus pulpeuses. Mes yeux bleus étaient comme toujours laissés à eux-mêmes, sans artifice.
J’étais dans ce wagon, prête à tout, au cas où. La chasse à l’homme était ouverte.
Ce n’était pas encore l’heure de pointe. J’aimais ce ...
... moment de l’après-midi où il n’y a pas encore foule, quand les gens ne sont pas encore rendus agressifs par la trop grande promiscuité. Moins de gens, donc plus facile de voir les gens !
J’entrai donc dans mon wagon habituel. Manque de chance, il n’y avait pas de place assise. Je m’accrochai donc à la barre centrale, en bonne position pour me saisir du premier siège qui se libérerait.
Un rapide coup d’œil autour de moi me permit de constater qu’il n’y avait pas beaucoup de chair fraîche dans le coin. Tant pis, j’allais simplement rentrer chez moi sans plus.
Le métro démarra sa longue route monotone, avec son bruit caractéristique un peu endormant et son roulis qui n’en finit plus. Si j’avais été assise, j’aurais depuis longtemps fermé les yeux à la recherche d’un peu de repos volé, à défaut d’homme intéressant à dévisager. Mais j’ai toujours trouvé bizarre de fermer les yeux une main accrochée à un poteau, le corps ballotté. Pourtant j’étais fatiguée. Alors un peu malgré moi mes yeux se fermèrent.
J’étais ainsi déconnectée de la réalité. Je ne voyais plus les allées et venues des passagers au fil des stations. Je sentais seulement quelques frôlements suivis d’un « Excusez-moi » poli.
Soudain, le métro freina et tous les passagers furent plus ou moins projetés vers l’avant, essayant tant bien que mal de se retenir et d’éviter de tomber. J’aurais dû me retenir à la barre centrale moi aussi, mais comme je commençais à m’endormir, j’avais relâché mon attention et ma ...