S'endormir dans le métro
Datte: 16/09/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
train,
volupté,
massage,
nopéné,
Humour
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... m’approchai donc de l’endroit où il s’était appuyé.
— Vous devriez essayer, me dit-il.
— Dans cette position, avec ma jupe, il y en a qui auront une belle vue, répondis-je d’un air rieur, après avoir analysé la situation.
— Et alors ?
— Et alors, je n’ai pas envie de montrer sous ma jupe à tout le monde.
— Pourquoi ? Parce que vous ne portez pas de culotte ?
Je préférai ne pas répondre. Je portais une culotte, mais je sautai plutôt sur l’occasion de laisser flotter un mystère à ce sujet.
— Il y aurait bien une autre solution, reprit-il.
— Laquelle ?
— Vous pouvez vous asseoir sur moi si vous voulez.
— Ça ne marchera jamais, je vais tomber, dis-je d’un air dubitatif, et de toute façon, ce serait trop fatigant pour vos jambes.
— Depuis quand vous vous préoccupez de mes jambes ?
— Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire…
— Mais c’est ce que vous avez dit pourtant, fit-il en riant franchement. Ne vous inquiétez pas pour moi, je peux vous supporter très longtemps dans cette position, ou dans d’autres positions d’ailleurs… ajouta-t-il.
— Si vous insistez…
L’idée était assez tentante : m’asseoir sur les genoux d’un inconnu, dans une position relativement instable, à la vue de tous. Et puis tant pis, s’il se faisait mal aux jambes, au dos ou ailleurs, c’était tant pis pour lui, il n’avait qu’à pas proposer. Je m’assis donc sur ses genoux, le dos appuyé contre sa poitrine, que je sentis ferme contre moi.
Aussitôt que je fus installée, il referma ses bras autour ...
... de ma taille.
— Mais… m’offusquai-je un instant.
— Il faut bien que je maintienne mon équilibre et je ne vais pas poser mes mains par terre, m’arrêta-t-il avec un ton innocent.
— Bon d’accord, mais pas de mains baladeuses.
— Je vous le promets, mes mains resteront là où elles sont.
Pendant que mes jambes se détendaient un peu en position assise, je commençais à apprécier la proximité de cet homme. Mon corps était si près du sien que je sentais les muscles de ses bras sur mes côtes. Mes bras étaient pour l’instant suspendus en l’air et je réfléchissais à l’endroit où les poser, sans pour autant les mettre sur les siens. Je les tendis et les déposai entre mes cuisses, un peu empruntée, mais ça pouvait aller.
Je sentis bientôt sa respiration contre mon cou, dans mes cheveux. Non mais, il profitait de la situation !
— Qu’est-ce que vous faites ?
— Je vous respire, avoua-t-il tout de suite.
— Vous ne pourriez pas tout simplement respirer comme tout le monde ?
— Oui, mais ce n’est pas ce que vous désirez.
Je n’osai pas l’admettre, mais c’était vrai. Je commençais à apprécier la situation. Dans les bras d’un bel homme puissant, un souffle chaud qui glissait le long de mon échine jusqu’à me faire frissonner, ses mains presque sur mon ventre, tout cela contribuait à créer une atmosphère chargée d’un érotisme certain. Surtout qu’il n’avait pas cessé depuis le début de me provoquer, sûr de lui, un peu macho, un peu chasseur. Mais c’est moi qui devais être en chasse ...