S'endormir dans le métro
Datte: 16/09/2019,
Catégories:
fh,
inconnu,
train,
volupté,
massage,
nopéné,
Humour
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... main ne serrait pas assez fort. Je subis donc plus que les autres la force de l’inertie. Brutalement ramenée à la réalité, j’ouvris les yeux à temps pour entrevoir un torse puissant sur lequel j’allai m’écraser. Je ne sais pas trop ce qui se produisit par la suite. Je sentis seulement deux bras qui me retenaient. Et le train s’arrêta totalement. Une semi-obscurité s’installa et j’en conclus que l’alimentation principale avait été coupée et qu’il ne subsistait que l’éclairage de secours.
— Merci ! dis-je avec un petit rire nerveux à l’homme qui m’avait retenu. Sans vous je serais sûrement tombée par terre.
— Mais de rien. Il ne faudrait pas qu’une jolie femme comme vous se fasse mal !
Mais quelle voix ! Je ne l’avais pas encore bien regardé cet inconnu, mais sa voix me séduisit instantanément. C’était une voix chaude à l’accent un peu moqueur, une voix que je m’imaginai très sensuelle à l’occasion. Je levai alors les yeux sur son visage. Il était légèrement plus grand que moi, mais pas trop, de sorte que ma bouche n’était pas si loin de la sienne. Mais là j’étais en train de délirer complètement…
Il avait un style un peu espagnol, les cheveux noirs ondulés et les yeux noirs profonds, le teint assez mat. Il semblait être dans la trentaine, comme moi. Et son sourire ! Son sourire un peu narquois quand il m’a parlé, ses dents blanches qu’il semblait vouloir montrer en tout temps. Son air légèrement suffisant, ses yeux qui pétillaient, et je m’en aperçus alors, ses ...
... bras qui me maintenaient encore contre lui. Je m’empressai de me dégager de son emprise.
Qu’est-ce qui m’arrivait ? Pour une fois qu’un beau mâle daignait faire plus pour moi qu’un simple sourire forcé, je semblais vouloir le fuir. Je me contentai de le regarder à la dérobée un peu trop souvent, en espérant qu’il ne le remarquerait pas. Il semblait effectivement regarder ailleurs, je pouvais donc à loisir l’observer. Il avait un torse musclé, il était à peine plus grand que moi, je ne pouvais évidemment pas me rendre compte de ses attributs mâles, mais s’ils étaient à la hauteur du reste de sa personne, je n’aurais pas à me plaindre, le cas échéant.
Les passagers dans le wagon commençaient à s’impatienter, surtout qu’il n’était pas possible de sortir, vu que le train était arrêté entre deux stations. La chaleur montait puisque la ventilation ne fonctionnait plus, ou du moins à un strict minimum qu’il était impossible d’apprécier. Et même s’il n’y avait pas beaucoup de monde, toutes les places assises étaient quand même prises et plusieurs étaient obligés d’endurer leur mal de jambes à force de rester debout. C’était mon cas. Je commençais sérieusement à me fatiguer de me tenir là à ne rien faire.
Mon bel inconnu semblait avoir trouvé une solution à ce problème et s’était adossé en position assise à la portière du fond. Apparemment il trouvait cela confortable. Et il remarqua que je l’avais vu… Il me fit un signe pour m’indiquer d’en faire autant à ses côtés. Je ...