À cocu, cocu et demi - Histoires de Sexe

À cocu, cocu et demi

... deux ans de comptabilité dessus…
— Et tu n’as pas de sauvegarde ?
— Euh, non… me répondit-elle en faisant la moue.
— Ah, vous êtes tous les mêmes… Vous ne faites jamais de sauvegardes et vous vous retrouvez le bec dans l’eau le jour où votre disque plante !
— Tu crois que tu vas pouvoir réparer ? me demanda-t-elle, inquiète.
— On va voir, dis-je en m’installant à la « table d’opération ».
— Bon ben je te laisse… Je vais voir ce que je peux faire pour dîner. Si j’avais su, j’aurais acheté ce qu’il faut, mais à cette heure tout est fermé.
— Ne te casse pas la tête. Je ne suis pas difficile.
— Je vais voir…

Nathalie tourna les talons et se dirigea vers la cuisine. Je ne pus m’empêcher de la regarder s’éloigner et de mater ses jolies petites fesses serrées dans sa jupe étroite. Je me sentis alors un peu honteux, vis à vis de mon copain Julien, d’avoir des idées grivoises en pensant à sa femme. Je me mis donc au boulot pour penser à autre chose.

Le PC ne démarrait pas en effet, mais avec mon CD de secours je parvins à contourner le problème. Nathalie, toujours plus anxieuse, venait me voir de temps en temps.

— T’as réussi à le faire démarrer ? me dit-elle quand elle vit l’écran allumé.
— Oui, mais avec mon CD. Je ne peux encore rien te promettre à ce stade.
— Ah bon, me dit-elle déçue et elle repartit dépitée vers sa cuisine.

Je ne tardais pas à découvrir que la panne avait pour origine un virus. En moins d’une heure, je parvins à remettre le PC en état et à ...

... éliminer le virus. Quand elle revint, je la rassurai.

— Le problème est réglé. Ça remarche.
— Et tu as pu retrouver toutes mes données ?
— Regarde toi-même, lui dis-je en me levant.

Elle s’installa au clavier, tapa quelques commandes, essaya ses programmes préférés et après quelques minutes m’annonça triomphalement :

— Super. J’ai tout… Tu es vraiment génial, Antoine… Tu mérites que je te fasse une bise.

Elle se leva et appliqua ses lèvres sur la joue que je lui tendis, acceptant bien volontiers cette marque de tendresse.

— Tu m’enlèves une sacré épine du pied, dit-elle tout sourire. J’étais vraiment très mal avec ma compta plantée. Bon, viens au salon. On va prendre l’apéritif pour fêter ça. Installe-toi, me dit-elle en me montrant le canapé. Que prendras-tu ?
— Je crois que Julien a un très bon whisky…
— Tu as raison. Vidons sa cave puisqu’il n’est pas là ! Et je vais prendre comme toi.

Nathalie servit deux verres et vint s’asseoir près de moi. Je dois admettre que sa proximité me ravit et j’eus un œil pour ses jambes que la jupe avait légèrement découvertes lorsqu’elle s’était assise. Sa compagnie m’était agréable et je remerciai ce virus providentiel qui allait me permettre de passer la soirée en tête-à-tête avec Nathalie, plutôt que de me retrouver seul chez moi, face à mon chat.

— Alors dis-moi. Ton mari est où cette semaine ?
— À Düsseldorf. Il doit superviser un chantier chez un client.
— Ça lui arrive souvent de partir en déplacement ?
— ...