Six jours dans la vie d'une femme (7)
Datte: 12/09/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... passé une veste sur ses épaules, signe qu’elle va sortir. C’est donc désormais vers la caisse que la brune dirige ses pas. Ses achats réglés, elle sort tranquillement et à quelques pas devant la porte d’entrée la vendeuse l’attend.
— Merci de me ramener chez moi ! Vous êtes trop...
— Bon ça suffit avec vos « trop ». Bon sang, les jeunes n’ont-ils plus aucune conversation ? Allez venez, je vous dépose, on prend un café et je file chez moi.
— Votre mari vous attend... ?
Aucune réponse. Seulement le bruit de l’ouverture électrique des portes de la voiture et Laure s’engage sous le volant. Sa passagère s’assoit à ses côtés sans un mot. Le moteur ronronne doucement et la conductrice semble attendre.
— Bien ! Où allons-nous donc ?
— Ah oui. Au trois de la rue Charles de Gaulle. C’est tout droit et à cinq minutes en voiture.
Le véhicule s’insère dans le flot de circulation pas très dense, il est vrai, à cette heure de l’après-midi. En effet l’appartement de la jeune est tout proche. Chez la petite vendeuse, Laure découvre un endroit agréable. Et puis la conversation qui s’engage est sympathique, amicale même.
— Vous voulez un café donc ?
— Oui... euh... je ne sais encore pas votre prénom... Moi c’est Laure.
— Mon Dieu vous avez raison ! Lydie, je me prénomme Lydie et j’ai vingt-cinq ans. Vous voyez, c’est mon palace. Là se trouve le balcon ! Jetez donc un œil et vous comprendrez pourquoi je ne peux pas me mettre nue ici pour profiter du ...
... soleil...
La brune avance de quelques pas et se glisse sur la loggia de béton adjacente au salon. En effet une immense barre composée de dizaines d’appartements fait face à ce minuscule espace séparé du vide par une simple balustrade ajourée en aluminium. Évidemment que les voisins en face pour peu qu’ils regardent chez la jeune fille peuvent tout voir sur cet espace non clos. Sans doute avec de bonnes jumelles pourraient-ils également scruter son intérieur.
— Pas tellement d’intimité possible n’est-ce pas ?
— Humm ! C’est certain que pour de la bronzette intégrale, c’est difficile. Je vous comprends.
— Vous mesurez votre chance de n’avoir pas de voyeurs dans votre jardin ? Une bénédiction de pouvoir aller et venir sans se soucier des autres.
— Ça viendra pour vous aussi. Vous entrez seulement dans la vie active et un jour...
— C’est gentil de me laisser rêver, mais avec ce que je gagne par mois, il me faudrait dix vies accumulées pour m’offrir une maison et encore, ne serait-ce pas sûr qu’elle soit isolée des résidences environnantes...
— Je ne peux pas grand-chose pour vous, j’en suis bien désolée.
— Ne le soyez pas ! La richesse peut aussi se trouver en nous. Vous êtes en couple, avec un mari, mais des enfants Laure, vous en avez ?
— Non ! Nous n’avons pas d’enfant... et c’est un de nos plus grands regrets.
Les yeux de la brune viennent de s’embuer et ça n’a pas échappé à la jeune Lydie. Celle-ci s’est rapprochée de cette nouvelle amie.
— Venez, le café ...