Six jours dans la vie d'une femme (7)
Datte: 12/09/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
Une chaude nuit où tous les tabous de la femme de Gabriel volent en éclat. Entre elle et son amie la restauratrice, une vraie complicité intime s’accomplit sous les regards et parfois même les directives verbales d’Alain. Une bordée de débauche fait découvrir à la brune le corps si analogue au sien de son amie. Elle donne autant qu’elle reçoit, se livre, ose approfondir certaines découvertes et son mari, loin des yeux se trouve loin du cœur. Volées en éclats ses belles résolutions de ne plus recommencer, parties en fumée ses craintes de tromper un homme qui ne le mérite pas. C’est, emportée par un tourbillon sexuel que Laure s’endort au petit matin entre un homme et une femme qui ont su l’entraîner dans leurs jeux enivrants.
Après un petit-déjeuner entre copains, la brune est rentrée chez elle, ne voulant plus repenser à ces deux sales types qui l’avaient presque agressée. Mais prudence oblige, elle a refermé toutes les portes à clé derrière elle en rentrant, branché les alarmes de tous les endroits où elle ne rend pas. Chez elle, la douche prise, elle se vêt d’une chemise en satin rouge sombre, d’une jupe noire et se prélasse dans son salon, avec pour seule compagnie une bonne musique en sourdine. Laure fait le point sur les événements de ces trois jours. Le bilan est plutôt mitigé et surtout en défaveur d’un contrat de mariage qui paraissait solide.
C’est Gabriel qui vient par le biais du téléphone s’incruster dans son ambiance musicale morose.
— Allo ! Ma ...
... chérie ? Tu es rentrée ?
— Rentrée ? Comment ça, rentrée ?
— Ben... je t’ai appelé hier soir et tu n’as pas répondu. J’ai ressayé vers minuit toujours sans succès.
— Oui ! J’ai passé la nuit chez Marine et Alain. J’en avais un peu marre de cette solitude engendrée par ton absence. J’ai de plus en plus de mal à supporter les longues séparations, ces séminaires qui me volent mon mari.
— Je dois aussi bosser ma belle. Nous avons tout pour être heureux, mais le prix à payer reste ces séparations inéluctables. Tu as passé une bonne soirée chez nos amis ?
— Ils sont sympas et accueillants.
— Je m’en doute. Ils sont restés corrects au moins ?
— Comment ça corrects ? Je ne comprends pas là ?
— À vrai dire, je me suis laissé dire qu’ils étaient plus ou moins libertins... ne me dis pas que tu n’es pas au courant. Nous n’en avons jamais parlé parce que c’est leur vie et que ça les regarde. Mais si tu couches chez eux, à leur domicile, tu dois être au courant de certains détails.
— Et tu le sais depuis quand ? Pourquoi ne m’en as-tu jamais touché deux mots ? C’est fou que tu sois au courant et pas moi !
— Nous n’avons pas eu seulement l’occasion d’en parler. Alain a toujours aimé les belles nanas et je pense que la seule chose qui l’a empêché de te draguer c’est que nous sommes mariés. Je crois qu’il a converti Minouche à ce genre de mœurs légères.
— Comme tu y vas ! Nous aussi nous aimons le sexe et ce n’est pas pour cela que nous avons des comme tu dis, des ...