L'augure
Datte: 08/09/2019,
Catégories:
fh,
copains,
grosseins,
caférestau,
fête,
toilettes,
vengeance,
dispute,
Oral
init,
portrait,
Auteur: Le père Hamptoire, Source: Revebebe
... personne, du moins à personne chez les présents. La vertu n’a rien à y voir, cherchez plutôt du côté de la quête du pouvoir : « Tant que tout le monde me désire et que personne ne me possède, je règne. »
Le cirque a commencé avec les desserts. En voyant la maxi-glace dont Charlène allait ballonner son courageux estomac déjà bien alourdi par un apéro plein de sushis, suivi d’une pizza modèle fort descendue à l’aide d’une grande bière, Justine lui a glissé :
— T’as une sacrée descente ! Tu vas pleurer, demain, sur ta bascule !
— Ah, Mademoiselle Justine me trouve grosse, peut-être ?
— J’ai jamais dit que t’étais grosse ! J’admire ta capacité.
— T’inquiète pas ! Les hommes m’adorent. Et tu sais pourquoi ? Ils ont l’air de ne regarder que les filles minces dans ton genre, mais au plumard ils aiment la prospérité. En avoir plein les mains, c’est ça qu’ils veulent, au fond !
— Possible ! En fait, ça dépend lesquels…
— Tu comprends, ce n’est pas la pureté des lignes qui est érotique, c’est le mouvement de la chair. Tu veux que je te le prouve ? Ce soir pour venir, je me suis juste étudié un petit côté pouffe ; si tu veux, je me transforme en une irrésistible pétasse ! Suffit de demander.
— Oui, je suis curieuse de voir ça !
— C’est un défi ? OK ! Attention, tu vas voir tous les mecs de ce restau avec la langue pendante et les yeux injectés ! Ton Mario aussi, hein ! Tu viendras par la ramener après !
Justine rigole. Un peu soucieuse, Pauline intervient :
— Mais ...
... t’est une vraie pousse-au-crime, toi !
Et à sa sœur qui se lève déjà :
— Qu’est-ce que tu vas encore faire comme bêtise ?
— Allez, rien de bien méchant, rassure-toi !
Elle se lève et disparaît en direction des toilettes, tortillant outrancièrement des fesses dans son jean moulant.
À Justine qui lui lance gaiement :
— N’en fais pas trop, c’est pas la peine, t’as déjà un naturel très avantageux !
Charlène répond sans se retourner, par un doigt d’honneur. Le temps d’en rigoler et de se demander ce qu’elle a en tête, elle réapparaît. Quelqu’un lance :
— Ah, elle a viré son petit top moulant !
— Elle n’a pas viré que ça ! s’exclame Quentin.
Sereine, innocente, tranquille comme si de rien n’était, Charlène trimbale ses énormes seins sans aucun soutien. Elle adopte la même démarche chaloupée que tout à l’heure et ils ondoient majestueusement à chacun de ses pas, dans le léger cache-cœur qui ne fait que les envelopper. Elle ne tente d’ailleurs rien pour atténuer leurs mouvements et navigue au contraire le dos bien droit pour les projeter vers l’avant. Ils sont spectaculaires les nichons de Charlène !
Quand elle arrive à notre table, on devine les larges aréoles sous les mailles un peu lâches. À dire vrai, ils sont déjà un peu victimes de leur poids et la gravité ne leur fait de cadeau. Mais enfin, compte tenu de leur volume, je dois reconnaître qu’ils ne s’étalent pas tant que ça. À mon corps défendant, j’avoue que j’y mettrais bien les mains.
Elle ouvre ...