L'augure
Datte: 08/09/2019,
Catégories:
fh,
copains,
grosseins,
caférestau,
fête,
toilettes,
vengeance,
dispute,
Oral
init,
portrait,
Auteur: Le père Hamptoire, Source: Revebebe
... faire plaisir cette andouille l’aurait fait, mais là ce sont les parents de Justine qui ont tenu bon et qui ont menacé de couper les vivres à leur fille, donc au jeune couple. Du coup, ça l’a calmé le parasite ! Mais Justine est intoxiquée, elle s’imagine qu’elle vit une vraie histoire d’amour et on dirait qu’il n’y a pas d’autres mecs sur terre que ce salopard. Elle ne montre donc aucune intention de s’en séparer.
Enfin à ma droite il y a Sophie, une fille sans grand attrait, taille moyenne, poids moyen, visage moyen, cheveux mi-longs, toujours vêtue sans recherche et sans aucun effort de mise en valeur : jamais rien de court ou de moulant, jamais de maquillage, éternelle queue de cheval basse. On dirait qu’elle s’acharne à briser dans l’œuf tout désir masculin. Elle m’intrigue Sophie. Elle m’attire en fait ; peut-être plus comme individu que comme femme. Il y a autour de cette nana comme une odeur de mystère. À première vue elle aurait un petit air vulnérable, en réalité elle respire la force et l’équilibre.
Du côté des garçons il y a donc l’enflure à sa Justine, front bas et bouche amère, puis Quentin, un grand blond sportif un peu hautain qui vient de se faire plaquer par sa copine parce qu’il sortait discrètement avec une autre. Curieux que la nouvelle ne soit pas là d’ailleurs… Les deux l’auraient-elles plaqué en même temps et pour le même motif ?
À ma gauche, assis sur une fesse, mon pote Dominique, un petit brun du genre pince-sans-rire qui suit ...
... attentivement les conversations. C’est un malin le Domi ! Quand il aide son père charcutier en servant à la boutique, il en met toujours un peu plus sur le plateau en demandant à la cliente « Je laisse ? » Mais si je suis là ce soir, c’est grâce à lui. Personne ne m’avait tenu au courant des festivités. Je lui ai d’abord dit que je ne viendrai pas. Il m’a répondu sur un ton doucereux :
— Ah, bonne nouvelle Bébert, ça va leur faire beaucoup de peine…
Oui, moi c’est Bébert ! Parce qu’en plus, il a fallu que mes géniteurs m’appellent Albert ! Du coup, je suis venu. Et me voilà en bout de table en train de m’appliquer à prendre mes distances, parce qu’il est exclu que je laisse du mou aux deux gonzesses. Je vous entends cogiter. Vous vous dites « En s’y prenant comme ça, il ne risque pas de les baiser ! » OK, vous avez raison, mais les autres ne les baiseront pas davantage ! Alors ma satisfaction, c’est de ne leur donner aucune satisfaction ! Pigé le topo ?
Elles, elles l’ont bien compris d’ailleurs. On m’a rapporté que j’étais pas sympa, que j’étais un ours, un butor, un attardé et dernièrement que j’avais tout du blaireau. Il paraît même que je suis ringard et prétentieux. Match nul : un partout ! J’ai pas gagné mais au moins j’ai pas perdu.
En ce moment, la conversation dérape côté cul. Ça vient toujours de Charlène qui adore se la jouer dévergondée. Quel est le fin du fin de toute garce tant soit peu en beauté ? S’afficher baiseuse de grande classe sans rien accorder à ...