Un carré de coton entre nous
Datte: 07/09/2019,
Catégories:
ff,
f,
fbi,
amour,
dispute,
jeunes,
pied,
Masturbation
Oral
nopéné,
cadeau,
init,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... Après quelques minutes de bien-être calme et délassant, sa compagne se releva.
— Il faut que je rentre. J’ai à faire…
— Je t’aime. Reviens-vite me voir. Écris-moi.
Rosalie se rhabilla à la hâte et quitta l’appartement.
Quelques jours plus tard, elle envoya une longue lettre dans laquelle elle expliquait son souhait de mettre fin à cette relation. En effet, spontanément, elle ne se sentait pas imprégnée de l’amour que Lucie ressentait pour elle. Elle ne voulait pas de cette absence de symétrie dans les sentiments. Elle savait que par ces mots elle faisait souffrir celle qui l’aimait tant, mais elle préférait rompre avant que la relation n’aille trop loin. Pour conclure, elle avait écrit : « Je devine la joie troublante que tu as ressentie lorsque pour la première fois tu as enlevé ma culotte. Pourtant je crois qu’il est préférable pour nous deux que ce carré de coton reste entre nous ».
Parcourant ces mots, Lucie fondit en larmes. C’était comme si soudain un poids d’une tonne s’était abattu sur ses épaules. Couchée sur son lit, elle resta prostrée plusieurs heures, la lettre posée devant ses yeux, lisant et relisant, cherchant vainement un sens caché qui lui permettrait d’espérer encore. Elle mordit violemment ses mains jusqu’à saigner, jusqu’à ce que la douleur lui impose de cesser. Ces mains caressantes que Rosalie aimait tant…
Puis elle prit sa plume et répondit avec des phrases assez dures, aussi sévères que sa déception et son chagrin. La réponse ne ...
... tarda pas, plutôt sèche. La dispute n’empêcha pas la poursuite de leur relation sous une forme épistolaire. Rosalie eut une aventure avec un homme d’âge mûr. Dans ses lettres, elle ne se gênait pas pour décrire ce qu’elle faisait avec son nouveau Don Juan, ni ce qu’elle ressentait pour lui, c’est-à-dire seulement une émotion érotique, la satisfaction partagée d’un besoin sexuel. De son côté, Lucie se laissait aller, sans se nourrir ou presque, errant sa but sans les rues de la ville désertées par les vacances d’été. Elle eut la tentation d’abandonner ses études pour se prostituer, de sombrer dans l’alcool et autres substances addictives, ne cédant heureusement à aucune de ces sirènes funèbres.
Les jeunes femmes se revirent un mois plus tard. Rosalie, insatisfaite, avait déjà rompu avec son bonhomme et accepta de revoir celle qui languissait auprès d’elle.
Sans dire un mot, Lucie se mit à genoux, défit les lanières des sandales de celle qu’elle désirait à la folie, et lécha les orteils, l’un après l’autre. Puis elle suçota les plantes et les malléoles, mêlant avec délice sa salive avec la transpiration et la poussière. Amoureusement, elle se complut dans les odeurs de sa bien-aimée. Elle n’avait pas envie de parler, juste de savourer le bonheur de pouvoir toucher à nouveau l’élue de son cœur.
Assise sur une chaise, Rosalie se laissa faire sans dire un mot, se laissant porter par d’agréables sensations. Elle portait une longue robe à fleurs, qu’elle retira pour la laisser ...