1. Un carré de coton entre nous


    Datte: 07/09/2019, Catégories: ff, f, fbi, amour, dispute, jeunes, pied, Masturbation Oral nopéné, cadeau, init, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... vulgaire, outrancière, égrillarde ? Il lui vint l’idée de se photographier elle-même, dévêtue, au moyen du retardateur. Elle consomma une bobine argentique entière de vingt-quatre poses. Le numérique grand public n’existait pas au moment où se déroulait l’histoire. Elle demanda un tirage dans l’heure, sur du papier brillant. Le photographe lui remit la pochette avec un sourire en coin : nul doute qu’il avait gardé pour lui une copie des clichés les plus croustillants. En temps ordinaire, Lucie se serait fâchée, mais pour l’occasion, peu lui importait. Elle glissa les photos, les floues comme les réussies, dans une enveloppe à laquelle elle ajouta simplement une page arrachée au livre qu’elle venait de lire, en griffonnant « je t’aime » par-dessus les strophes libertines, puis elle posta le tout au tarif le plus rapide.
    
    La réponse arriva trois jours plus tard. Rosalie se livrait à cœur ouvert, abondamment, et dans son écriture ronde et impeccable, elle demandait à son amante de lui laisser le temps de la découverte, sans trop en demander tout de suite.
    
    Les deux tribades se revirent une semaine plus tard. Parfumée et habillée d’une manière beaucoup plus recherchée qu’à l’accoutumée, Lucie était venue chercher sa dulcinée en voiture. Après le repas, vint le temps des tendres agapes.
    
    — Cette fois-ci, dit Rosalie, tu peux m’enlever tout ce qu’il te plaît.
    — J’ai très envie de te découvrir nue…
    
    Tout en retirant la grande culotte de tissu blanc, un intense frisson de ...
    ... fièvre parcourut l’échine de Lucie. Dénuder complètement, pour la première fois, un être aimé, désiré, après une attente brûlante, est toujours un moment magique, d’une force érotique à couper le souffle. Ce qu’elle découvrit en premier : les poils de sa bien-aimée, fins et assez clairsemés – sans entretien, ils ne dépassaient pas du mont de Vénus — et un peu plus clairs que sa chevelure châtain.
    
    Elle caressa la peau sur la totalité de sa surface, explorant chaque centimètre carré de l’épiderme aimé d’une blancheur extraordinaire. Malgré une silhouette qui pouvait sembler frêle, Rosalie était solide, avec des cuisses et des fesses fermes et charnues, des seins de taille moyenne mais formant chacun un hémisphère. Elle avait un corps qui n’était pas celui d’une poupée Barbie, mais d’une paysanne robuste, apte à supporter les travaux durs et à porter de nombreux enfants. Lucie était émerveillée de découvrir cela, une plastique à la fois conforme à la sienne par la féminité, et très différente dans les détails.
    
    Écartant les cuisses, elle entreprit assez maladroitement un cunnilinctus.
    
    — Non, je n’en ai pas envie, et en fait, cela de servirait à rien. Je n’ai jamais eu de véritable plaisir sexuel. Pas aujourd’hui. Ce n’est pas ce que je recherche avec toi.
    
    Elle hésita un peu.
    
    — Lucie, ma question va peut-être te paraître indiscrète, reprit-elle. T’arrive-t-il de te masturber ?
    — Oui, souvent. Presque tous les jours, parfois plusieurs fois dans la journée. J’ai besoin ...
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