Prise devant mon mec (3)
Datte: 30/08/2019,
Catégories:
Hétéro
Auteur: donico, Source: Xstory
... aspirant, caressant comme il me le réclamait. Je me suis basée sur ses réactions ou sur ses commentaires pour essayer d’accentuer son plaisir, en me disant que plus vite il terminerait, plus vite je serais libre. Mais était-ce la seule raison ? Je me rends compte aujourd’hui que non, mais je voulais trop me convaincre à l’époque que si, pour tenir compte de ce que je ressentais vraiment. La vérité, pourtant, c’est que j’aimais lui plaire, que j’adorais être sa chose. Déjà à ce moment-là.
J’aimais Hugo, bien sûr, et infiniment plus que j’aimais Nabil. D’ailleurs, je n’aimais pas Nabil. Mais l’amour n’était pas seul en cause, loin de là. Il s’était établi une relation d’une rare intensité entre nous, qui n’avait rien de sentimental. J’aimais être soumise à Nabil autant que j’aimais sincèrement Hugo. Ce dont je ne me rendais pas compte à l’époque, c’est que j’avais besoin des deux…
Je ne sais pas si Nabil était habité des mêmes réflexions, probablement pas, mais il semblait en tout cas trouver la situation particulièrement excitante puisqu’il n’a pas tardé à m’abreuver de ses habituelles paroles romantiques :
— Hmmm, j’adore sentir tes lèvres sur ma bite… Tu fais ça bien, j’ai tout de ...
... suite vu que t’étais une sacrée salope !
Aussi bête et ridicule que cela puisse sembler, ses ignobles "encouragements" ne me dégoûtaient pas seulement ; ils me rendaient aussi… fière. Je n’avais jamais laissé s’exprimer autre chose que mon côté "fille sage", alors m’entendre dire que j’étais une salope me comblait de joie. Une part de moi en tout cas.
Bientôt, ce n’est plus seulement de paroles qu’il m’a abreuvée, mais également de cascades de foutre brûlant. J’ai senti les jets se succéder dans ma bouche jusqu’à l’emplir entièrement, puis le liquide gluant au goût âcre et à l’odeur entêtante a commencé à couler dans ma gorge et le long de mon menton, le trop-plein ayant un besoin vital de s’évacuer.
Ses râles de plaisir ont été aussi longs qu’intenses et, malgré ses propos graveleux et méprisants, je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir un sentiment de triomphe à l’idée d’être ainsi la source de son bonheur. Sentiment que je me suis immédiatement reproché vivement, à la fois par respect pour moi et pour Hugo.
Il était pourtant déjà trop tard, au fond : le fait même que j’aie pu les ressentir dans ces conditions en disait assez long sur moi, sur ce que j’étais en train de devenir…