1. Le mariage de mon cousin


    Datte: 27/08/2019, Catégories: fh, extracon, oncletante, groscul, poilu(e)s, jardin, intermast, Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Pedro, Source: Revebebe

    ... la cochonnaille excellemment préparée par Marie et délicieuse à souhait eut supporté le bon rouge que mon oncle avait ouvert.
    
    Malgré les regards furibonds de son épouse, Eugène non seulement siffla la bouteille à lui seul, mais il en ouvrit une seconde pour le fromage. À la fin du repas, la deuxième bouteille était vide et alla rejoindre son aînée à la poubelle. Après que j’eus aidé ma tante à ranger les assiettes et les verres dans la lave vaisselle, mon oncle m’entraîna vers le salon et me proposa une gnole :
    
    — Tu vas m’en dire des nouvelles ! me lança-t-il.
    
    Et avant que j’aie pu refuser son offre, deux verres étaient servis. J’avais beau avoir un peu récupéré de l’apéro, j’avoue que j’avais du mal à prendre un digestif. Aussi je pris le verre et en toute discrétion, le vidai dans le pot d’une plante verte placée sur un guéridon. Trop occupé à vider son verre cul-sec, oncle Eugène ne s’était pas rendu compte de mon geste. Comme je levai mon regard de la table où nous étions assis, je vis ma tante qui nous regardait l’un et l’autre d’un air consterné.
    
    Vers vingt-deux heures trente, mon oncle, après avoir avalé son énième verre de gnole, décida d’aller se coucher. Il essaya maladroitement de se lever de sa chaise, pour aussitôt y retomber lourdement, vaincu par tout l’alcool qu’il avait ingurgité.
    
    — Tu vas devoir m’aider à le coucher, m’interpella ma tante.
    
    Nous plaçant chacun d’un côté de l’oncle, nous le prîmes par un bras et, péniblement - car l’Eugène ...
    ... pesait bien dans les cent kilos - nous l’amenâmes vers sa chambre. Une fois sur le lit, ma tante le déshabilla pour le mettre sous les draps, pendant que je retournai au salon. Cinq minutes après des ronflements me parvenaient emplissant la maison.
    
    — Tu vas pouvoir dormir avec tout ce bruit ? demandai-je amusé à ma tante, alors qu’elle venait me rejoindre.
    — Oh, tu sais, je fais chambre à part chaque fois qu’il dépasse la dose, me renseigna-t-elle. Et cela se reproduit de plus en plus souvent, ajouta-t-elle d’un air triste.
    
    Et soudainement, comme si elle avait été à bout de nerfs, ma tante se mit à pleurer.
    
    — Si tu savais comme j’en ai marre, se confia-t-elle. Il ne veut pas se faire soigner.
    
    Je restai sans voix devant ces confidences. Je ne trouvais pas les mots qui auraient pu aider ma tante ; je demeurais là, comme un con, à la regarder pleurer.
    
    — Est-ce que tu ne devrais pas demander à tes enfants de lui en parler ? proposai-je soudain. De lui demander d’aller voir un docteur ou une association contre l’alcoolisme ?
    — Tu penses ! Ici, t’as pas du tout ce type d’association. T’es pas à Lyon ! Quant à tes cousins, ils se mettent comme des chiffons tous les samedis. Tu vois que les chats ne font pas des chiens…
    
    Ne sachant trop quoi faire pour venir en aide à ma pauvre tante, je m’approchai d’elle, passai derrière son fauteuil et, bêtement, entrepris de lui caresser les cheveux, comme je l’aurais fait avec une enfant malheureuse. Marie, toute à sa peine, ...
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