1. La fuite


    Datte: 26/08/2019, Catégories: ff, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral 69, fdanus, Humour Auteur: Schtroumph à lunettes, Source: Revebebe

    ... que cela s’entendrait. De même, le Cousteau qui plongerait dans les abîmes déclencherait un plouf-plouf révélateur, sans compter que je perdrais pendant de nombreuses secondes le contact avec une réalité dont j’aimais mieux ne pas trop m’éloigner. Finalement, la technique de déplacement en bernard-l’ermite, agrippé au bord de la piscine, semblait être la seule technique possible, avec le désavantage d’une progression plus lente mais ô combien plus sûre que dans les cas précédents.
    
    Je m’élançai donc sans bruit, les yeux à peine sortis de l’eau, les phalanges blanchies par l’effort de la progression. Après quelques petits mètres, je m’immobilisai, tétanisé. Voilà qu’un pied, suivi d’un mollet (et quel mollet) et d’une cuisse bien dégagée s’engageait par la porte béante. Il était trop tard. Les œufs étaient cuits et moi aussi !
    
    Cela était sans compter sur mon ange gardien, soucieux de se racheter après ses suggestions à la con. Une voix rappelait à l’intérieur la douce créature à demi-émergée, et les mots « aide » « verres » et « bras plein » me parvinrent de très loin. Tenant mon courage à une main (je sais que d’habitude c’est à deux mains mais comment voulez-vous que je reste alors agrippé au bord ?) et donc le bord de l’autre, je progressai dans la partie plus profonde vers l’abri salvateur. J’ai dû dépasser le record de Armstrong au contre la montre mais je parvins finalement, sans coup férir, au bout de la piscine. Un saut digne de Skippy (sans parler du reste) et ...
    ... me voilà enfin à l’abri. OUF !!!!!!!!!! Chanceux, tu dis ? Le cul bordé de nouilles, oui !
    
    Reprenant une respiration plus normale, je fis rapidement le point sur ma nouvelle situation. J’étais toujours nu. Et mouillé en plus. Les demoiselles ne m’avaient pas vu. J’étais à l’abri. Tout allait bien…. Trop bien même…
    
    Dans une bande dessinée, la case montrerait ensuite le héros (moi) soliloquant, avec une bulle dans laquelle on ne verrait que trois petits points… L’œil est stoïque, le faciès impassible. Case suivante : yeux exorbités, panique totale, la réalité vient de me rattraper : MERDE ! mon short est resté à l’autre bout de la piscine et mes baskets avec ! Plus visibles que le drapeau français un 14 juillet. Et voilà les demoiselles qui rappliquent. Et cette fois-ci, c’est pour de vrai : j’entends la voix de Brigitte qui se rapproche
    
    — Je vois que mon charmant voisin a su réparer ma mécanique de piscine. Avec cette chaleur, c’est bienvenu.
    — On va pouvoir se la couler douce, comme prévu, ma chérie, compléta Claudie.
    
    Les deux filles étaient maintenant arrivées sur le bord de la piscine, l’une tenant des serviettes, l’autre un plateau de rafraîchissements.
    
    Je ne pouvais faire autrement que de regarder par la petite fenêtre de l’abri qui m’accueillait afin de mesurer mes chances de regagner mon short sans coup férir. Moi qui ne suis pas croyant, j’invoquais tous les saints du Ciel pour qu’un orage subit s’abatte sur la propriété, séance tenante, afin de faire ...