Un corps de fille - Histoires de Sexe

Un corps de fille

... Nathalie.

J’en déduisis qu’elle aimait le lit.

— Si tu prenais ta douche avec moi, Nathalie ? Entre filles, on va pas se gêner.
— J’arrive !

Son pubis était agrémenté de petits poils follets, bouclés. Une vraie blonde ! Déméter, trop sérieuse, un peu coincée même, manquait à mon tableau de chasse, et voici que j’avais sa copie conforme sous la main, et en plus jeune ! Mais j’étais une fille. Eh bien, qu’à cela ne tienne !

— J’ai bien compris que tu voulais voir si j’allais vraiment plaire à ton frère, me dit alors Nathalie. Tu vois que mes seins se tiennent bien, je les arrose chaque matin à l’eau froide, pour qu’ils restent fermes.

Au centre de ses aréoles grumeleuses, d’un rose très clair, deux tétons s’érigèrent sous le jet. J’avais pris soin de couper l’arrivée d’eau chaude.

— Oui, comme ça ! approuva la blonde. Ça fouette la chair !
— Et en bas, tu arroses aussi ?
— En bas, oui, bien sûr ! Surtout maintenant que je suis seule. Mais avec de l’eau tiède.

Elle écarta ses grandes lèvres pour mieux s’ouvrir. Accroupie devant elle, je fis ruisseler l’eau. Ses petites lèvres frétillèrent comme des poissons tropicaux. Elle me dit que c’était bon, que c’était très bon. J’essayai sur moi. Nathalie me regardait.

— Alors ? me demanda-t-elle.
— C’est pas mal mais on doit trouver mieux.
— Le jet en plein sur ton petit bouton d’amour ! Voilà… Tu vois ?
— Oui, mais…
— Oh, mais j’ai mieux, pour après, évidemment ! Un gode. Vibrant.

Je ne pus m’empêcher ...

... de sourire en pensant que le mot avait dû être inventé par les Anglais en hommage à Papy.

— Tu me le prêteras, tout-à-l’heure ?
— Bien sûr !
— En attendant, tu veux que je te savonne ?
— Avec plaisir.

Il y avait un flacon de savon liquide dans un coin de la cabine. J’en fis couler un filet entre ses seins, et leur pointe ondula bientôt sous mes paumes. Mes doigts caressèrent ensuite le dos divin après la courbe des épaules, et se glissèrent dans le sillon fessier, mon majeur taquinant, mais à peine, la petite ouverture.

— Oh, continue. Oui, continue encore un peu, me supplia Nathalie en collant son bas-ventre tout contre le mien. Et nos bouches se joignirent alors pour un premier baiser. Mon doigt s’enfonça plus avant. Nathalie frissonna d’aise et haleta qu’il nous fallait sortir en vitesse de cette cabine pour nous mettre sur son lit.
— Mais à ton tour, d’abord, me dit-elle en prenant le flacon.

Ses mains furent douces sur mes seins, mes cuisses et mes fesses. Elle titilla, elle aussi, le petit orifice. Puis elle me rinça, se rinça elle-même, me tendit une serviette de toilette, en prit une autre pour elle, s’essuya en toute hâte et se jeta sur son lit.

— Viens, viens, Delphine, fais de moi ce que tu veux, me dit-elle, bras et jambes écartés.

Je me maudis alors de m’être transformé en fille. Mais il m’était évidemment impossible de redevenir Gabriel, la surprise risquant d’expédier avant l’heure ma partenaire dans le royaume d’Hadès. Je savais cependant, ...