Un corps de fille
Datte: 25/08/2019,
Catégories:
ff,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
Oral
69,
fdanus,
jouet,
Humour
fantastiq,
fbi,
Auteur: OlivierK, Source: Revebebe
... cela pour moi. Un alexandrin, merci, tonton Apollon ! Je n’étais toutefois pas certain de réussir, le boss étant susceptible de se vexer qu’une souris se permette de l’appeler Papy, mais je n’avais pas le choix. De plus, je ne pouvais que couiner faiblement. Suffirait-il de penser cette formule ?
— Je voudrais bien redevenir Gabriel. Si seulement Papy faisait cela pour moi, pensai-je très fort.
Et je fus Gabriel. Bien. Être une puce, dans la salle de bains, pour crapahuter dans les monts et merveilles de la petite Delphine ? Être une araignée et me rincer l’œil devant les ablutions de cette jeune fille ? Ou un moustique pour avoir quelque chose à enfoncer en elle ? Mais elle avait peut-être la gifle facile et pour moi c’était le départ pour les eaux noires du Styx ! Puce ou moustique dans le pelage de Cerbère, araignée dans le plafond de Perséphone, voilà qui ne me disait rien qui vaille.
Une autre idée me vint, qui me séduisit aussitôt. Mais il fallait être sérieux et responsable, car une question se posait : que deviendrait Delphine si je prenais son apparence ? Quand le boss avait joué à être Amphitryon, ce dernier était en voyage, laissant sa jolie femme en déshérence. Or qui va à la chasse… comme ne disait pas la trop chaste Artémis, toujours vierge à son âge ! Un canon, pourtant, selon Dionysos.
Eh bien, pour savoir ce qu’il adviendrait de Delphine, il me suffisait de tenter l’expérience. Elle sortit de la salle de bains, tranquillement nue.
— Bon, il ...
... va falloir que j’y aille, soupira-t-elle. On se reverra ?
— Sans aucun doute.
— Nous avons encore un peu de temps. Et si je me recouchais ? Tu as parlé tout à l’heure de la troisième porte de mon corps…
— Recouche-toi. Je te remplace dans la salle de bains.
La porte à peine refermée et la formule aussitôt murmurée, ma petite paire de seins, haut perchée, m’amusa beaucoup. Et ma toison brune aussi, et cette si jolie fente rose ! Je m’admirai devant le miroir. En me tournant légèrement, je vis que mes fesses étaient somptueuses, rebondies, fermes à souhait.Un sublime écrin, avais-je dit à Delphine. Et je pensai à David, ce mortel si gentil de la nuit précédente.
J’entrouvris la porte de la salle de bains. Delphine dormait. Je la rejoignis, fis du bruit, la secouai, toutefois sans excessive brutalité : rien à faire pour la réveiller. Elle dormirait tant que je garderais son apparence. Voilà qui était bien.
Ses vêtements gisaient çà et là dans la chambre. Petite culotte rouge, soutien-gorge assorti. D’une utilité contestable mais mignons. Les ayant revêtus, je me regardai dans la glace. Ravissante, j’étais ravissante ! Et si je m’en passais ? À cette idée, mes yeux verts s’assombrirent. J’enlevai ces oripeaux. Chemisier beige, jupe bleue, chaussures à petits talons. Son petit sac avait été jeté sur une chaise. J’en fis l’inventaire, qui me montra que la vie terrestre s’était bien compliquée en vingt siècles, et qu’Athéna ne m’avait pas tout dit : mouchoirs de papier, ...