1. Le long baiser de Brigitte


    Datte: 19/08/2019, Catégories: tendresse, jeunes, jardin, amiamour, Auteur: Zahi, Source: Revebebe

    ... m’invite chez toi. Je sors en cachette et tu m’accueilles dans ta chambre. Ce n’est pas la première fois qu’on se retrouve ensemble dans ton fouillis désordonné et poussiéreux, avec des traces de café caramélisé et des mégots de cigarettes qui débordent du cendrier, mais cette fois, nous sommes tranquilles. Autour de nous rien ne bouge. La chaude lumière des spots nous gêne et risque de nous dévoiler, tu l’éteins. On se suffit des pâles lueurs des réverbères qui brûlent dehors, au loin. On se fait un petit baiser d’accueil, puis on s’assied au bord du lit, se tenant les mains. Tu me regardes droit dans les yeux, un regard qui captive toute mon attention et me fait oublier tout le reste, et tu sens que j’ai envie de quelque chose, envie d’aller plus loin, de m’offrir à toi. Tu es alors pris par cette hésitation caractéristique de ces moments uniques dans la vie, ceux qui nous font franchir des étapes, ceux qui ne reviennent jamais. Mais ta main te trahit, elle remonte déjà doucement le long de mon ventre, elle s’arrête là où il faut pour m’écraser tendrement un sein. C’est un geste merveilleux qui arrête mon cœur pour un moment. J’ai encore mon chemisier. Ta main alors s’immisce en dessous. Le contact de ta peau se faufilant sur ma chair me laisse transie, je ferme les yeux et me délecte de cette petite bête à cinq pattes, chaude et humide, qui gravit centimètre par centimètre ma peau frémissante, jusqu’à mon sein, et qui l’enveloppe enfin, l’entourant en entier et exerçant ...
    ... sur lui des petites pressions encore hésitantes. Je ne sens plus que toi, je n’entends plus que tes soupirs. Je suis aux anges.
    
    Brigitte enlève son débardeur. Je découvre ses deux petits seins aux pointes grises, dressés bien droits devant moi. Comme des grenades. Elle me prend une main et l’amène doucement sur son sein, me force à l’envelopper. Je sens sa rondeur et sa ductilité, je sens sa peau qui frémit, couverte de chair de poule, je sens sa pointe grise, écrasée au creux de ma paume, chaude comme une braise. Elle appuie sur ma main et les sensations se multiplient et se renouvellent. Cela me fait comme un choc. À l’intérieur de moi les forces obscures font leur travail, je sens des frémissements partout, puis l’irrésistible ascension.
    
    J’ai explosé, les yeux droits sur Brigitte. J’ai honte. Surprise, elle remarque la tache qui envahit mon pantalon.
    
    — Oh mon Zozou, mon pauvre Zozou, comme tu es sensible, comme tu es fragile. J’allais venir à ton petit zizi, j’allais lui donner sa part de tendresse et d’amour. Oh mon Zozou ! Oh mon Zozou !
    
    Elle me regarde. Je sens que j’ai fait quelque chose de mal, j’ai honte, je baisse les yeux. Elle me remonte le menton avec sa petite main soyeuse, me force à la regarder droit dans les yeux. Elle dit :
    
    — Surtout ne t’en fais pas, ce n’est pas grave, Zozou, on va s’arrêter là aujourd’hui, on reprendra un autre jour ; je te raconterai plus d’histoires, on va imaginer d’autres choses. C’est pas bien grave, allons Zozou, tu ...
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