Les mémoires de Jonathan (6)
Datte: 18/08/2019,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Donatien A.F. de Sade, Source: Xstory
... qu’il fasse trop chaud pour dormir dans ces derniers. De plus, je dois te ramener au manoir, car que diraient les autres si tu dormais à la belle étoile dans une forêt en montagne et avec ton cousin que tu ne connais pas beaucoup.
— Tu n’as pas répondu à ma question.
— Oui, ça te va ?
— Ça tombe bien puisque j’ai apporté ma tente en prévision d’une nuit passée au grand air.
— Oh c’est donc le contenu de ton sac de randonnée. Je me disais aussi que ça ne pouvait te servir à transporter uniquement notre repas.
Elle me sourit. Mon cœur fait un bon dans ma poitrine. Un serrement s’opère à ce niveau, me troublant plus que la légère douleur elle-même. Je sens que cette journée et cette aventure resteront à jamais gravées dans ma mémoire.
Chênes pubescents, hêtres et pins sylvestres se côtoient dans un agencement à couper le souffle. Une douce brise se lève et vient caresser les feuilles qui se balancent au gré du vent. Je regarde de nouveau ma compagne de camping, une mèche passant devant ses yeux, ce qui l’oblige à la remettre derrière son lobe d’oreille. Quel tableau de maître digne de Jan Wildens !
Nous passons le reste de l’avant-midi à installer la tente en prévision de la nuit. Je m’éloigne de quinze mètres de la tente et je creuse un trou circulaire d’environ trente centimètres de profondeur encerclé de pierres afin de prévenir un incendie forestier. Un brasier s’est allumé en moi, il ne faudrait pas qu’il en soit de même pour la forêt. Un seul est ...
... déjà suffisant à essayer de le maîtriser.
L’heure du déjeuner approche et mon petit-déjeuner est déjà très loin. La faim me tenaille et je souhaite l’apaiser. Lily-Rose remarque mes quelques regards subtils en direction du panier pique-nique. La cloche pour le repas a sonné. Les couverts sont mis et elle m’attend tout sourire. Cette belle naïade ne cessera de m’étonner.
Jamais, dans toute mon existence, je n’aurais pensé que le fait de servir un repas pouvait se dérouler par des gestes gracieux exécutés à un tel niveau de sensualité. Bien mal m’en pris de penser ainsi. Lily, du haut de sa féminité, s’évertue à me prouver que le fait de servir le repas peut éveiller plus que ce que les besoins vitaux ne l’exigent. La tension est telle que j’en ai mal à l’endroit où vous pouvez vous l’imaginer. Avec le pantalon de sport que je porte, il faudrait être aveugle pour ne pas le remarquer et cette ingénue est loin de l’être. Pire, pour mon plus grand plaisir, elle doit être affamée. Mais j’en suis sûr, sa faim ne s’apaisera pas par la nourriture traditionnelle seulement.
Je me sens mal d’un coup, mais ce n’est que passager, car, pour un instant, je la vois comme étant inaccessible, elle, la fille de mon grand-oncle que je connais à peine. Qu’arrivera-t-il si je pose mes mains sur son corps ? Que dira ma famille si cela arrivait ? Si cela venait à ce savoir. Et ma mère, elle qui se fait une joie de ces vacances, de cette cousinade. De plus, ma Marie me revient en mémoire. Je la ...