Le métro : place assise ou debout? (1)
Datte: 12/08/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Mir, Source: Xstory
... une main sur son épaule, l’incitant à se rasseoir.
- Merci, c’est vraiment très gentil à vous, ce qu’il y a, euh, autour ne me gêne pas tant que ça.
Devant ses yeux plissés et son sourire goguenard, je m’embrouillai un peu.
- Euh je veux dire, la promiscuité, tout ça…
- Oui oui, tout ça, je comprends bien.
Rouge d’embarras, je me tus. J’étais bien partie… C’aurait été l’occasion de sauter sur l’ambiguïté pour engager un dialogue taquin, me rapprocher discrètement, écarter les jambes tout en poursuivant le badinage, sentir sa main jouer avec moi tandis que nous échangerions toujours de bons mots, enchainer les répliques à double sens alors que ses doigts m’auraient pénétrée.
Ben voyons. Rien que ça. Et après nous serions sortis du métro, serions montés chez moi où il m’aurait fait l’amour au milieu de pétales de roses, à la lueur de chandelles, dans un lit à baldaquin, aussi ? De toute façon je n’avais pas de chandelles. Sans compter qu’un baldaquin, des chandelles et moi me déchainant au lit, bonjour le risque d’incendie.
Bref. Ma maladresse et mon fantasme avorté avant d’avoir vaguement débuté me mettaient les larmes aux yeux.
Mon inconnu s’en aperçut manifestement et sourit avec inquiétude.
- Je suis désolé, je peux être un peu trop taquin, je ne voulais pas vous embarrasser. Pas à ce point, en tout cas. Je vous présente vraiment mes excuses, oubliez mes remarques.
Le cœur battant, je me lançai.
- En fait… C’est surtout que je ne savais ...
... comment vous répondre. Car, comme je vous le disais, cela ne me dérange pas.
Je plaçai discrètement ma main le long de sa cuisse. Il me fixa quelques secondes, redéploya son journal de façon à cacher ma main et soupira :
- C’est un vrai plaisir de rencontrer quelqu’un dans le métro qui ne se plaigne pas de la promiscuité. Elle va de soi, être assez philosophe pour en profiter plutôt que de la subir est hautement louable. Vous êtes admirable.
Je remontai la main vers son entre-jambe. Les battements de mon cœur devenaient tellement forts qu’ils semblaient me secouer en entier, tout le wagon devait les voir, tout le monde devait me regarder, tout le monde saurait que j’étais en train de toucher cet homme, tout le monde…
- Nous pourrions pousser davantage cette discussion, ne pensez-vous pas ?
Je me recentrai sur mon inconnu. Le reste du wagon nous ignorait parfaitement, tout comme mon corps tremblant, la chaleur qui me gagnait lentement, ma main posée sur une braguette tendue par un sexe visiblement en érection.
Cachée par son journal qu’il tenait largement ouvert, je défis maladroitement d’une main sa ceinture, ouvrit sa braguette et glissai mes doigts sous son boxer. Je saisis son sexe, déjà bien tendu, et commençai à le masturber. Je modérais mes mouvements : je n’avais qu’une envie, le branler vite pour le voir jouir, ce qui aurait malheureusement été trop visible. Idéalement, dans ma bouche, mais le monde autour de nous empêchait la réalisation de ce ...