Le métro : place assise ou debout? (1)
Datte: 12/08/2019,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Mir, Source: Xstory
Ce jour-là, j’entrai dans les couloirs du métro le cœur battant, presque au bord des lèvres tant l’appréhension me saisissait. Pour une fois, je n’allais pas au travail, je n’allais pas rejoindre des amis, je n’allais nulle part : je prenais le métro, voilà tout. Mais dans un but particulier. Pendant plusieurs mois, avec mon ex nous avions discuté de nos fantasmes ; à chaque fois que je lui expliquais l’un des miens il trouvait à redire, critiquer, juger (y compris lorsque je précisais que je ne tenais pas nécessairement à les réaliser mais que j’aimais en parler avec lui). Parallèlement, notre relation s’était détériorée et tout s’était achevé sans gloire, par une séparation sans douceur qui me laissait plutôt en colère.
J’avais donc décidé de revenir sur ces fantasmes qu’il avait finalement rejetés en bloc, qu’il refusait totalement, niant par là mon désir. L’un d’eux était de vivre un moment intime dans le métro : me faire toucher les seins, le sexe, voire aller plus loin. Oui, une petite folie ; moi-même je ne savais pas si je souhaitais vraiment le vivre, mais en ce jour j’avançai dans les couloirs souterrains sans autre idée en tête. Peut-être irais-je jusqu’au bout, peut-être passerais-je juste un bon moment à imaginer ce qu’il pourrait arriver, pour mieux y repenser le soir dans mon lit ? Toujours est-il que je portais une jupe floue et un string, prête à faciliter l’accès d’une main à mon intimité, que cela se réalise ou que tout reste purement ...
... imaginaire.
J’arrivai sur le quai. J’avais choisi la ligne la plus longue, pour me laisser le temps de me décider, et de passer à l’action, éventuellement. Me disant toujours que c’était une pure folie, que je risquais surtout le regard choqué d’un homme ne désirant pas du tout cela, voire celui des gens autour qui auraient compris ce que j’essayais de faire.
Le métro arriva. Je montai, parmi les dernières.
La rame avait commencé à se remplir, mais il restait des places assises. Je me dirigeai vers le fond du wagon. Un homme d’environ 35 ans occupait le fauteuil à l’angle, dos à la fenêtre ; une place restait libre à côté de lui. Il avait commencé à déployer un journal mais regardait autour, se demandant sans doute s’il pouvait s’étaler un peu sur le siège voisin ou si quelqu’un viendrait occuper la place.
J’hésitai un peu avant de m’asseoir à côté de lui.
L’inconnu me sourit : « Je ne mords pas… »
Je souris à mon tour : « Oh, ce n’est pas pour vous… Simplement, j’hésitais entre une place assise ou debout. La rame va se remplir rapidement. Debout on est vite compressé contre les autres, mais en définitive assis ce n’est guère mieux : on est visage à hauteur de… euh, tout ce qu’il y a autour, c’est un peu étouffant.
Mon inconnu rit et se leva à moitié.
- Dans ce cas, voulez-vous ma place dans le coin ? Vous serez moins soumise à cette… promiscuité avec, comme vous dites, ce qu’il y a autour lorsque les gens sont debout.
Ce disant, il me lança un regard appuyé. Je posai ...