1. Robe noire, chaussures rouges


    Datte: 09/03/2018, Catégories: fh, inconnu, caférestau, Oral pénétratio, coupfoudr, occasion, Auteur: Petit bouquet, Source: Revebebe

    ... plutôt bien les fesses.
    
    Mon portable vibre dans ma poche. Je le saisis et découvre un SMS d’un numéro inconnu :
    
    « J’ai hâte de te revoir. Prends une douche et attends-moi nu. M. »
    
    Quelle audace ! Ce sera donc un plan cul ! J’en salive déjà. Je crée, dans mon smartphone, un nouveau contact avec les coordonnées reçues, puis je lui réponds :
    
    « Enlève ta culotte avant de quitter le bureau. »
    
    Et je souris lorsque je presse sur la touche « Envoyer ». Si elle ose, je peux faire de même, non ? J’attrape un serveur et lui demande l’addition. Puis, je sens une présence derrière moi. Je me tourne et… me retrouve nez à nez avec Isabelle. Je suis réellement surpris.
    
    — Rebonjour, Monsieur Oscar.
    — Ho, oui… bonjour… Je ne m’attendais pas à vous revoir ici.
    — Comment s’est passé ce rendez-vous ?
    — Quel rendez-vous ?
    — Eh bien… avec Marie.
    — Mais… Mais ce n’était pas un rendez-vous. C’est par hasard que j’ai déjeuné avec elle.
    — Vous croyez ? Vraiment ?
    — Attendez… Qu’est-ce que vous êtes en train de me dire ? Que c’était un truc arrangé ?
    — Arrangé, pas tout à fait… Mais je me suis permis d’intervenir pour vous.
    — Intervenir ?
    — Disons que… j’ai un peu poussé Marie pour qu’elle soit là, c’est tout.
    — Je ne comprends pas. Vous connaissez Marie ?
    — Non.
    — Mais alors… Comment avez-vous fait ?
    — Oubliez ce que je viens de vous dire. Ça va aller.
    — Non ! Ça ne va pas aller. Expliquez-moi !
    
    J’ai haussé le ton. Et un peu plus que nécessaire, sans doute, puisque ...
    ... la moitié du restaurant nous observe maintenant.
    
    Changement de tactique sans doute, car elle se retourne vers le gars à côté d’elle et me dit :
    
    — Je vous présente Franck, mon compagnon.
    
    Ce dernier me tend la main. Étant assez irrité, je n’ai pas trop envie de la lui serrer… mais, je ne sais pour quelles raisons, je suis comme poussé à le faire. Je sens un énorme vague de chaleur bienfaisante me parcourir le corps. Je me sens comme pris dans un déferlement de bien-être. Même effet que si j’avais fumé du hasch. Je suis là, benêt. Du coup, je ne sais même plus pourquoi je me suis énervé. D’ailleurs, me suis-je énervé ? Une série impressionnante de sensations différentes et parfois contradictoires m’envahit. De plus, j’entends des voix. Elles résonnent dans le cerveau. La raison ? Le bon sens ? Que sais-je ? Des phrases comme :« Laisse-toi aller » ou« Calme-toi ». Et tout ceci n’a duré qu’une fraction de seconde.
    
    Je lui serre donc la main, et ne sais que dire. Son regard me transperce. Pas un mot. Je réagis tel un automate. Le garçon dépose la note sur la table. Je paie et sors du restaurant. C’est réellement une curieuse impression. Comme si mon corps voulait faire une action alors que mon esprit en commande une autre.
    
    Bref…
    
    Je me reconcentre sur cette rencontre avec Marie. Elle me plaît… Machinalement, je regarde l’heure sur mon téléphone.
    
    Quatorze heures vingt-huit.
    
    OK. J’ai le temps, puisqu’elle ne sera chez moi qu’à dix-sept heures. Et je réalise ma ...
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