1. Le plaisir à l'école


    Datte: 09/08/2019, Catégories: f, fh, ff, école, fsoumise, fdomine, contrainte, revede, fsodo, jouet, Auteur: Ellian, Source: Revebebe

    ... joues légèrement souffletées qui m’accueille.
    
    — Bonjour.
    — Bonjour, Ève ; je suis la secrétaire de la directrice. Cindy.
    — Enchantée.
    — Vous êtes pile à l’heure.
    — Vous avez un problème avec la sonnette ?
    — Vous allez devoir patienter un peu, la directrice finit un entretien. Vous êtes la suivante. Vous pouvez vous asseoir devant son bureau, dans le petit couloir par-là.
    
    Cindy est très chaleureuse mais son contact est un peu étrange. Elle ne respecte pas la distance de sécurité. Il paraît que la distance adaptée pour une conversation dépend des cultures. Je ne sais pas si c’est culturellement justifié, mais là c’est proche, beaucoup trop proche. Elle m’a indiqué des chaises où m’installer, mais me marque à la culotte jusqu’à ce que j’y aie pris place. Puis repart, presque à contrecœur.
    
    Je n’entends pas distinctement ce qui se dit dans le bureau de la directrice mais une discussion est en cours. Quelques claquements sourds s’échappent parfois. Après tout, c’est peut-être vrai, cette histoire de fessée. La vision de la directrice assenant des claques sur le petit derrière rebondi d’une élève allongée sur ses genoux, la jupe troussée, me fait sourire. La pression retombe un peu, ça fait pas de mal.
    
    La porte s’ouvre.
    
    — Au revoir, Madame la directrice.
    — Sonia…
    — Madame.
    
    Les yeux sont malicieux. Amaryllis semble assez satisfaite d’imposer son ton et sa distance à Sonia.
    
    — Bonjour Ève ; comment vas-tu ?
    
    Amaryllis n’attend pas de réponse, sa ...
    ... question était de pure forme ; elle s’en va.
    
    — Bonjour Ève ; entre, je t’en prie.
    — Bonjour.
    
    Son bureau est comme elle. Impeccable, net, rien de superflu, que l’essentiel.
    
    — Je voulais te parler ; c’est un peu formel ici, mais je souhaitais que nous ne soyons pas dérangées. Assieds-toi.
    
    Le fauteuil est confortable, plutôt moderne. Tout l’est d’ailleurs dans cette pièce, ce qui tranche plutôt avec l’aspect extérieur de l’école.
    
    Elle prend place face à moi, sur son siège.
    
    — Comment s’est passée ta rentrée ? Tu te plais ici ?
    — Oui. C’est très intéressant ; parfois surprenant, mais intéressant.
    — Très bien. Et avec Estelle, tout se passe bien ?
    — Oui, elle est adorable.
    — Bien, bien. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Comme tu le sais, l’enseignement est organisé ici sur deux années. Le contenu des programmes est très différent entre l’une et l’autre. Nous tenons particulièrement à la progressivité. La principale raison à cela est que tout le monde n’a pas – dans ce domaine aussi – les mêmes bases, les mêmes attentes, les mêmes aspirations, ni les mêmes envies. Nous ne souhaitons pas choquer, voire bloquer une élève. C’est ce que nous redoutons, et c’est là où se porte notre vigilance.
    
    Je commence à voir où elle veut en venir. Est-ce que c’est Amaryllis qui a cafté ?
    
    — Je comprends.
    — Je n’en doute pas. Vois-tu, il n’y a pas d’interdictions, ici. Les seules règles sont celles de la vie en société. Certaines élèves avancent plus vite que d’autres. ...
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