Le plaisir à l'école - Histoires de Sexe

Le plaisir à l'école

... agacée. J’ai voulu me retourner à nouveau, mais sa main m’a plaquée, plus fermement. J’ai tenté de forcer un peu, de me redresser, mais ses doigts ont repris leur travail. Ils étaient loin de pouvoir combler l’espace libéré mais leur agilité compensait leur taille. Sa queue en revanche remplaçait son doigt et appuyait sur mon muscle entré en résistance. Le plaisir montait trop vite, je n’ai pas pu tenir. Il s’est enfoncé en moi, lentement, reculant parfois pour reprendre de l’élan. Il ne s’est arrêté qu’après m’avoir complètement possédée. Il a marqué une pause, puis recommencé ses allers-retours. La douleur se mêlait à la jouissance. Jouissance de ses doigts. Jouissance de cette sensation d’être complètement défoncée, d’être un animal, une bête à jouir et à faire jouir. Ce petit salaud m’enculait, sans rien m’avoir demandé, juste parce que je ne pouvais supporter de me passer de ses doigts. J’ai crié, c’était un truc de malade. Ça l’a fait venir : il m’a joui dans le cul, puis s’est retiré. J’ai jamais été aussi claquée. J’ai failli m’endormir tout de suite. Le bruit de la porte m’a fait sursauter.
— Il t’encule et il se casse ?
— C’était super, mais ça m’a un peu saoulée qu’il se barre comme ça. Du coup, je l’ai appelé, direct. Sur mon tél, j’ai vu qu’il était vingt-trois heures trente passées. Où est-ce qu’il pouvait aller à cette heure-là ?
— Il t’a pas répondu, j’imagine ?
— Si, si. Il m’a sorti qu’il attendait mon coup de fil. Qu’il était super heureux de m’avoir. ...

... Je lui ai demandé où il était. Il me sort : dans ma chambre, à l’hôtel. Quand je lui ai dit que j’y étais, à son hôtel, il y a eu comme un blanc… Et la suite classique : j’ai rencontré quelqu’un ici, je suis chez elle, je voulais t’en parler mais j’ai pas su comment, t’es une fille super, et les autres conneries usuelles.
— Putain le con ! Mais, attends… Il est pas venu dans ta chambre, alors ?
— Eh non.
— C’était qui ?
— J’ai ma petite idée.
— Pourtant, le gars t’a bien indiqué une chambre, non ?
— Tu y es.
— La vache !
— Comme tu dis.
— T’as fait quoi, du coup ?
— Ben, je me suis barrée. Discretos. Il n’y avait personne à la réception ; j’ai tracé.
— Et t’as pas voulu retrouver le mec ?
— Pas franchement. C’est le responsable de mon plus gros orgasme, mais aussi le plus gros manipulateur de tous les temps.
— Purée…
— Depuis, j’ai compris que, sexuellement, j’avais une voie de plus pour atteindre le nirvana, et que plus c’était gros plus ce serait facile de l’atteindre.
— Tu me donneras l’adresse de l’hôtel… En attendant : « Vous ne passerez pas ! »
— Tu changeras d’avis.
— Ou pas.

Le reste de la journée est un peu longue, je suis préoccupée. Impossible de ne pas penser à ma convocation. Je rumine. Vivement 18 heures, que je sois débarrassée.

Troisième fois que je sonne au secrétariat de la directrice. Je finis par entrer ; tant pis, pas envie d’être en retard. Je m’attends à une mamie dure de la feuille. Pas du tout. C’est une agréable trentenaire au ...