1. Le plaisir à l'école


    Datte: 09/08/2019, Catégories: f, fh, ff, école, fsoumise, fdomine, contrainte, revede, fsodo, jouet, Auteur: Ellian, Source: Revebebe

    ... double accès : un qui donne vers la rue, et un vers le parc de l’école. Celui vers le jardin est fermé à clef ; seule l’élève peut l’ouvrir. Nous sommes responsables et garantes de la bonne utilisation de ces lieux.
    
    La tigresse erre dans la salle ; elle a perdu sa piste, se rapproche. Nos bouches se rejoignent à nouveau, le danger s’éloigne.
    
    — C’est bon, elle repart.
    — Et tu le vois souvent ?
    — Tous les quinze jours environ.
    — Les retrouvailles doivent être explosives…
    — On se connaît depuis un bon moment déjà ; mais oui, c’est plutôt sympathique. Si tu veux voir à quoi ça ressemble, je peux te montrer. Il vient justement ce week-end ; ce sera aussi l’occasion de te le présenter.
    — Pourquoi pas ?
    — Il sait ce que tu fais ici ?
    — Plus ou moins ; il pense que j’étudie le Droit. Ce qui n’est pas totalement faux : c’est le diplôme que je prépare. J’ai simplement omis les autres enseignements. Il sait aussi que c’est une école privée, uniquement pour les filles. Ça le rassure quand nos séparations sont un peu plus longues.
    
    Elle me présente à d’autres « deuxième année ». J’apprends aussi à mieux connaître les filles de ma promo. Prises par le rythme des journées, on passe à côté les unes des autres.
    
    C’est un moment très agréable, une super soirée. De belles rencontres ; j’avance dans mes recherches, et surtout il y en a deux qui doivent être vertes de rage.
    
    « Donc, il y a bien des hommes ici ; au moins un en tout cas. Il ne devrait pas avoir accès à ...
    ... l’école. Est-ce qu’Amaryllis ramène son mec ? Si elle veut enseigner dans cet établissement, pourquoi prendrait-elle autant de risques ? » Il me manque quelques pièces pour finir le puzzle, mais j’avance.
    
    Le lendemain matin, j’essaie d’être la plus naturelle possible avec Estelle. Elle ne doit pas se douter. Elle n’a pas l’air à l’aise. Je pourrais dire qu’elle me fuit presque.
    
    L’après-midi, étalée sur ma couette, je lis en diagonale les ouvrages qu’on nous a conseillés. Il y a du bon et du moins bon. Ou plutôt des choses à mon goût et d’autres que je qualifierais au mieux d’étranges. Quoi qu’il en soit, ça réchauffe très bien. Il faut que je fasse une pause, la marmite va exploser.
    
    Marie arrive à point nommé.
    
    — Salut. Je te dérange peut-être ?
    — Salut ; pas de tout, au contraire.
    — Toujours partante pour une petite balade ?
    — Avec plaisir.
    — Couvre-toi un peu, il fait frais dehors.
    — Oui maman.
    
    J’enfile un manteau ; en route. Elle passe chercher son sac dans sa chambre puis m’amène dans un garage à vélos dont je ne soupçonnais même pas l’existence, dans une partie de l’école qui m’est parfaitement inconnue.
    
    — Tu sais en faire ? Je suis désolée, ils n’ont pas de roulettes.
    — Si je connaissais le chemin, je te mettrais dans le vent avec mon coup de pédale dévastateur.
    
    Le chemin contourne une petite forêt. Nous arrivons assez vite devant la maison en question. Comme l’école, une vieille bâtisse en pierre, en parfait état. Nous posons nos vélos et nous ...