1. Ténor du barreau


    Datte: 28/08/2025, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, pénétratio, couple, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... dormant du sommeil du juste, Marinette avait passé un bon moment dans la salle de bains. Crème épilatoire et son racloir, petits coups de rasoir pour parfaire les contours de son mini buisson, pincette pour dénicher quelques rares poils rebelles et parachever le lissé parfait de son bijou moiré. Une opération somme toute plus compliquée qu’il n’y paraît quand le désir et l’impatience embrasent vos sens, déploient le feuilletage de vos babines graciles, érigent un guignol sensible qu’il ne faut surtout pas effleurer sous peine de déclencher un tsunami de miellat qui submergerait la ravine rosée. Marinette s’en était bien sortie, mais la manœuvre n’avait fait qu’exacerber son impatient désir. Elle avait alors un peu redouté que ce formidable bouillonnement conjugué à celui, bien compréhensible de Julien, ne les plonge le lendemain dans un tourbillon trop rapide, ne les embarquent dans un TGV lupanar qui bien sûr les mènerait tambour battant à l’extase, les laisseraient sûrement exsangues et étourdis, mais ne leur offrirait pas le loisir de se redécouvrir avec patience et tendresse.
    
    « Bof, avait-elle pensé pour se consoler d’avance,nous brûlons d’un tel feu qu’un deuxième round nous offrira bien l’occasion de nous explorer l’un l’autre ».
    
    Ce matin, sur cette table de bar, elle comprend que ses craintes étaient infondées. Si affamé qu’il soit d’elle, Julien s’attarde. Elle comprend qu’il muse sur sa peau, s’amuse des frissons que ses câlineries génèrent, il vagabonde ...
    ... sur son corps. Sa bouche, abandonnant la framboise carmine de son sein, glisse dans son cou, ripe vers le lobe de l’oreille alors que sa main droite a abandonné l’autre mont et que des doigts malins viennent effleurer la base de son crâne. Caresses traîtresses qui lui arrachent des soupirs d’aise. Soupirs qui se muent en râles réjouis lorsque la langue insidieuse s’en vient lécher le creux de son aisselle. La félonne baveuse trace ensuite une route rafraîchissante sur son flanc avant d’obliquer sur le ventre pour tournicoter autour de son nombril. Marinette n’aurait jamais pensé que l’ombilic puisse être zone érogène, mais le chatouillis humide lui offre des sensations surprenantes.
    
    La gourmande fait le dos rond, rentre son ventre, propulse son bassin vers l’avant. Peut-être pour échapper à ces cajoleries inédites. Plus sûrement pour pousser son amant vers son triangle impatient ! Manœuvre réussie : des doigts ébouriffent les poils de sa mini touffe alors que la bouche en dessine savamment les contours.
    
    Marinette replie ses jambes, cale ses talons sur le bord de la table et écartèle ses cuisses. Elle est certaine que son amant ne pourra résister à la fleur épanouie dans le vallon. Mais le bougre, loin de fondre sur la rose, pose sa bouche et ses doigts sur l’intérieur de ses cuisses, lèche et caresse le velours ici particulièrement satiné de sa peau.
    
    « Le monstre ! Il ne voit pas que je n’en peux plus ! Je ne réponds plus de rien, moi, je suis out of control ! ...
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