1. Ténor du barreau


    Datte: 28/08/2025, Catégories: fh, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, pénétratio, couple, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... kiné donne aussi son diagnostic sur la sévérité de la blessure au genou et comment elle a immobilisé la jambe gauche de Julien dans des attelles.
    
    Personne n’essaye de contredire son diagnostic : impossible de mettre en doute la compétence d’une professionnelle, qui s’est présentée comme membre du staff médical de l’Équipe de France de Jeu à XV. Excusez du peu !
    
    — Une blessure invalidante, reprend Tamara en martelant ses mots, une blessure antérieure au crime, donc. Blessure, qui lui interdisait absolument de plier sa jambe et par là même de se livrer aux acrobaties nécessaires au prétendu viol sur chilienne. Blessure antérieure aussi à l’accident dont il a été victime,a priori cinq minutes à peine après son soi-disant crime, alors qu’il se rendait, clopin-clopant à la pharmacie. Julien Altmann, vous le savez, a été fauché sur le trottoir par un chauffard qui a pris la fuite. Si dans cet accident, outre sa sévère fracture du crâne, sa jambe droite, entre autres, a été plusieurs fois fracturée, mais sa jambe gauche, elle, sans doute protégée par la double attelle posée par madame Policant, n’a pas été touchée. Un médecin a bel et bien constaté la présence de ce volumineux pansement à l’arrivée du blessé aux urgences et pourra témoigner, si besoin est, de l’antériorité de cette blessure.
    
    Quelques effets de manches et Tamara prend son élan :
    
    — Il est à noter que ce fait, essentiel, cette blessure invalidante n’apparaît nulle part ni à aucun moment dans le dossier ...
    ... d’instruction du juge Maillard, juge qui en a pourtant été informé personnellement, par écrit et de vive voix par un officier de police que nous pourrons faire déposer si nécessaire, explique-t-elle avec une malignité certaine.
    — Maître, je vous saurai gré de ne plus évoquer l’instruction de cette affaire. Vous aurez tout loisir d’en exposer les scandaleux errements dans une procédure à venir… dont je ne sais encore quelle forme elle revêtira, mais…
    — Forfaiture ? avait alors finement glissé Tamara.
    
    Les yeux subitement écarquillés, le juge Charton pointe en l’air son index, en signe d’assentiment surpris et satisfait !
    
    La parole est rendue à Marinette Policant :
    
    — Deux choses encore : la première est floue, je ne jurerais de rien, mais après la chute de Julien, alors que je retournais vers ma maison chercher de quoi soulager et soigner mon blessé, j’avais eu le sentiment de percevoir une présence proche ? Une ombre vague, en retrait. Une personne présente dans le jardin, en train de nous épier peut-être ? Je ne sais pas, je ne suis sûre de rien, mais j’avais humé alors un parfum plutôt puissant et opiacé en m’approchant de la maison.
    
    Un huissier, proche de Marie Magnère, ne peut s’empêcher de renifler l’air ambiant. Son petit sourire à l’adresse du président Charton n’échappe pas à Tamara qui avait déjà identifié l’entêtantOpium porté par la…victime.
    
    — Mais bon… je n’en dirai pas davantage… Deuxième chose : au lendemain matin de notre rencontre, le jour du ...
«1234...11»