Ténor du barreau
Datte: 28/08/2025,
Catégories:
fh,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
pénétratio,
couple,
Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe
... son chéri vers des cimes étincelantes, fond de bonheur surtout aux ahanements de son amant en délivrance. Elle jouit, jouit simplement du plaisir qu’elle lui donne.
Première à reprendre pied, la jeune femme caresse doucement les joues et les cheveux de son chéri.
— Merci, souffle-t-elle.
— Merci ? Tu es folle ! C’est moi qui…
Marinette a bâillonné Julien, lui interdit de continuer. Il est toujours en elle, à peine amolli, et elle s’en amuse :
— Tu es certain qu’il se nomme Hélios, ton bâton de maréchal ? Ce ne serait pas plutôt Priape ? Tu ne débandes donc jamais ?
Elle est coquine, Marinette, qui a tout de même bien senti que la queue s’est un peu dégonflée.
— J’ai tellement faim de toi, ma nénette chérie…
— Oh oh, répond-elle gourmande, des promesses ? Tu n’as donc pas épuisé toutes tes réserves ?
— Ça dépend de quelles réserves tu parles. J’ai terriblement faim de toi, mais… là, tout de suite, présentement et à l’instant, j’ai surtout terriblement faim… tout court ! Je vais tomber d’inanition ! Tu m’as épuisé, sorcière vorace !
Avec un petit rire moqueur, Marinette repousse son amant pour se lever prestement. Lorsqu’il se lève à son tour, elle l’attrape… par la queue et sans lâcher prise, elle file vers la cuisine. Elle ne le libère que lorsqu’il s’est assis sur la chaise haute : elle s’emploierait volontiers à redresser un certain monument désormais en péril, mais elle a pitié de son homme et va allumer la plaque pour faire monter le café dans la ...
... cafetière-moka.
Julien mange à belles dents, viennoiseries, fruits, fromages, charcutailles. Marinette le voit fermer les yeux par moments : visiblement, il savoure ses confitures maison, paraît s’étonner du goût des fraises du jardin, déguste le pâté de foie. Attablée en face de lui, la jeune femme s’émeut de ces radieuses satisfactions. Penchée en avant, les coudes sur le plateau et la tête entre ses mains, la coquine a volontairement posé ses seins sur le plateau. Ils ne sont pas si lourds pourtant ! Mais ces pêches blanches, curieusement couronnées de framboises grenues, sont des fruits trop tentants pour laisser Julien parfaitement indifférent : il dodeline doucement du chef en affichant une moue faussement réprobatrice.
Peu après, estimant que son bonhomme doit être calé désormais, Marinette se dit qu’il serait temps d’en venir à des choses plus sérieuses.
— Je peux être franche ? demande-t-elle tout à trac, juste au moment où Julien vient d’enfourner un bel abricot.
La bouche pleine, le bonhomme ne peut évidemment répondre et se contente de hausser épaules et sourcils en signe d’assentiment surpris.
— Franchement, explique alors la jeune femme avec un air des plus sérieux, je ne pense pas que ton manche soit le plus gros, le plus long, le plus impressionnant du monde.
Sidéré, Julien toussote en recrachant le noyau du fruit, déglutit péniblement, respire une goulée d’air frais et reste bouche bée.
— Mais pour me réexpédier au 7e ciel un quart d’heure ...