1. Poste restante


    Datte: 28/08/2025, Catégories: f, h, hplusag, hagé, extracon, inconnu, sales, toilettes, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation coprolalie, init, bourge, Auteur: Effrontee, Source: Revebebe

    Je suis contrainte d’aller un soir dans les toilettes municipales de la gare d’une ville voisine de la mienne. Je n’aime pas aller en ces lieux car ils sont souvent sales et ne ferment pas. Mais l’envie pressante prend le dessus sur ma répugnance. Une fois entrée, je suis surprise de voir des croquis et des inscriptions qui se répandent sur les murs et la porte de la cabine. On y déchiffre même des numéros de téléphone.
    
    Accroupie au-dessus de la cuvette(hygiène oblige), je vois des dessins de bites, de cuisses ouvertes, de vulves – plus ou moins stylisées avec plus ou moins de goût et de talent – des propositions de rencontres, de participations à des partouzes ; ou encore des textes plus ou moins bien écrits qui racontent des scènes d’une très grande obscénité et vulgarité.
    
    En observant bien, je m’aperçois qu’il s’agit en fait d’échanges et de correspondances : des hommes proposent leurs performances sexuelles à des femmes et visiblement –je suis dans les toilettes publiques pour femmes – certaines sont intéressées car il s’ensuit des rendez-vous. Je suis très surprise… je croyais qu’à l’heure d’internet, ce genre de littérature n’avait plus lieu d’être sous cette forme.
    
    Une fois levée et rajustée, mon regard est attiré par une inscription :
    
    Je cherche sur le mur s’il y a quelque part un dessin ou une photo à regarder. Rien ! Je suis déçue. J’avoue que cela ne m’excitait pas particulièrement, mais éveillait simplement ma curiosité. Je me prépare à partir quand, ...
    ... en me retournant pour tirer comme il convient la chasse d’eau, je trouve la photo ! Elle était glissée entre le réservoir et le mur, à peine dissimulée. C’est une image en noir et blanc d’un homme exhibant ses attributs sexuels, de très bonnes proportions, au demeurant ! C’est un tirage photo sur papier glacé et non la page d’une revue porno quelconque.
    
    Je me surprends à vouloir prendre la photo, mais je me ravise ; visiblement, elle est adressée à quelqu’un. Cette idée me fait sourire, mais en même temps, m’intrigue.
    
    Les jours suivants, je me surprends à penser à cette cabine des toilettes publiques, et à chaque fois, je suis étonnée de constater qu’un certain trouble envahit mon bas-ventre. Semblant « maîtresse » de moi-même, je tente hypocritement de repousser ces sensations que je reconnais bien comme étant celles du désir interdit. En vain : ces pensées et leurs conséquences corporelles continuent malgré moi à me tenailler.
    
    Aujourd’hui, je rentre du bureau en milieu d’après-midi avec un peu de liberté. Habituellement, je fais à pied en quelques minutes le chemin qui sépare mon domicile de la gare. Soudain, une fois chez moi, l’envie de retourner dans cette cabine me prend avec violence. Une pulsion brutale, spontanée et si forte qu’elle me fait ressortir prendre mon auto pour rejoindre la gare voisine et ses toilettes publiques.
    
    À cette heure l’endroit est encore peu fréquenté. Comme un automate, je me précipite dans une cabine libre. Je suis vite déçue car, ...
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